Depuis son ouverture, la plage de La Ramée tourne à plein régime. Chaque jour de beau temps, ce sont des centaines de personnes qui s'y rendent pour profiter du soleil et de la baignade autorisée et surveillée.
À l'autre bout du Lac de La Ramée, une planche à voile vogue au gré du vent. Son pilote tente de tenir debout. Plus au bord de l'eau, une petite étendue de sable. Bienvenue à La Ramée plage. Ce mardi, en pleine période de vacances scolaires, avec un mercure à plus de 30 °C, elle a attiré des dizaines de Toulousains.
Lubin et Daphnée s'amusent dans l'eau depuis 30 minutes. Au loin, assis à l'ombre d'un arbre, leur père, Georges, les regarde en souriant. "Je suis divorcé de leur mère, explique-t-il. Chez elle, ils ont une piscine. Pas chez moi, alors on vient ici." C'est la première fois que la petite famille vient ici. "Avant, on allait au lac de Saint-Ferréol, mais c'est à 50 kilomètres de Toulouse !", explique-t-il.
Grands-parents et petits-enfants
Lubin et Daphnée approchent de leur père. "À un moment, c'est très profond, lui dit son fils. Y a des vagues. C'est comme une tempête !" "Moi, je suis allée entre les bouées jaunes et bleues", enchaîne sa fille. Ils ne resteront que deux minutes hors de l'eau.
Au soleil, Edwige joue dans le sable avec ses petits-enfants. Leny et Jade sont gardés pour la journée. "C'est pas mal ici, sourit Edwige. En plus c'est très bien surveillé !" Les enfants hochent de la tête : ils passent un bon moment. "Peut-être on reviendra, confie Edwige. Les parents pourront aussi les amener !" Joseph et Marie-Odile ont aussi amené leurs petits-enfants, en vacances chez eux pour la semaine, pour profiter du beau temps.
Pour ceux ne pouvant pas aller en vacances
Lydia et Raoul ne pourront eux pas aller en vacances. "C'est cher, et on a eu beaucoup de dépenses cette année", explique le père de famille. Leur petit garçon, Amin, 4 ans, n'était "jamais allé à la mer". C'est (presque) chose faite.
Un maître-nageur s'approche de l'eau. Et souffle dans son sifllet. Un baigneur s'est écarté de la zone de baignade autorisée. Il fait vite demi-tour. Cinq minutes plus tard, un autre est sifflé.