Série d'assassinats à Toulouse : un homme de 21 ans mis en examen et écroué

L'homme est soupçonné d'avoir participé à l'assassinat de Wallid Larbi-Bey à Beauzelle le 14 août dernier. Il nie en bloc les accusations. 

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Un homme de 21 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire, lundi à Toulouse, pour "meurtre avec préméditation en bande organisée", dans l'enquête sur un assassinat à l'arme de guerre il y a deux mois, a-t-on appris mardi auprès du parquet.

"Tout cela s'inscrit dans une succession de règlements de comptes, sur fond de guerre de territoire à propos de trafics de stupéfiants", a dit à l'AFP le nouveau procureur de la République à Toulouse, Pierre-Yves Couilleau.

Cette mise en examen du jeune homme, qui "ne reconnaît pas les faits", selon le magistrat, "est intervenue à la suite d'une multitude d'investigations mais surtout, très récemment, de deux témoignages indirects indiquant qu'il pouvait être mis en cause comme auteur ou coauteur ou complice de l'assassinat de Wallid Larbi-Bey".

Le 14 août, Walid Larbi-Bey, un délinquant multirécidiviste de 29 ans, avait été criblé de balles en pleine nuit sur un parking, devant le domicile de sa compagne, à Beauzelle, à la périphérie de Toulouse.

Cet assassinat faisait suite à deux autres homicides depuis la fin 2013. Et dès le lendemain de sa mort, un quatrième meurtre avait eu lieu, le 15 août, dans un salon de thé et chicha du quartier du Mirail (sud-ouest de Toulouse), où un homme de 24 ans avait été tué de six balles.

Le jeune homme soupçonné d'avoir participé à l'"exécution" de Walid Larbi-Bey a également été mis en examen pour "vol aggravé" d'un véhicule, des bijoux et de divers objets dérobés deux jours avant l'assassinat. Il est aussi poursuivi pour détention d'armes et de munitions de catégorie B.

Au cours de sa garde à vue de 96 heures, il a donné "des versions successives et évolutives qui ont contribué à instiller le doute sur la véracité de ses propos", a indiqué le parquet. Mais "il ne reconnaît pas les faits", a souligné le procureur, insistant sur "la présomption d'innocence". "Nous avons un élément de réponse, nous sommes loin de les avoir tous", a-t-il ajouté.

Tué il y a deux mois, Walid Larbi-Bey était bien connu de la justice et de la police comme braqueur et présumé trafiquant de drogues et avait passé l'essentiel de son temps en détention entre 2006 et 2013. Puis il avait été placé en détention provisoire de décembre 2013 à mai 2014, parce que la justice le soupçonnait d'avoir été derrière deux "expéditions punitives" : la tentative de meurtre en bande organisée, le 5 décembre, d'un gérant de pizzeria, et l'homicide d'un garçon de 18 ans pendant une fusillade à la kalachnikov le 8 décembre.
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