Dans le cadre du plan d'investissements "France 2030", la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, Frédérique Vidal, était en visite à Toulouse. Le but ? Faire un premier tour d'horizon des possibles "futurs champions technologiques".
“Mieux produire”, “mieux comprendre le monde”, “réindustrialiser”. Frédérique Vidal, la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, était à Toulouse, ce vendredi 22 octobre pour rencontrer les acteurs de la tech et la communauté scientifique installés dans la ville rose.
Au programme : la visite des laboratoires de l’entreprise Toulouse White Biotechnology. Ce centre de recherche est spécialisé dans les biotechnologies industrielles utiles dans les carburants, le biocontrôle ou encore les matériaux recyclés. Déjà lauréate de plusieurs appels d'offres dans le cadre du plan France Relance, l’entreprise héberge également des start-up qui peuvent ainsi profiter de l’équipement technologique sur place.
Nous sommes très heureux d’accueillir @VidalFrederique @sup_recherche dans notre laboratoire @TWB_Biotech pour une visite placée sous le signe de l’#innovation de la recherche et du transfert vers l’#industrie en #biotechnologie #France2030 pic.twitter.com/a4ibuSkGg4
— INRAE Occitanie-Toulouse (@INRAE_Tlse) October 22, 2021
Toulouse White Biotechnology, qui vit en partie grâce à des subventions publiques, attend désormais de connaître quelles seront les industries choisies par le Gouvernement. “On espère que la ministre a entendu nos préoccupations”, a indiqué Véronique Paquet, directrice de la communication.
Chercheurs et industriels ensemble pour relever les défis de la transition écologique !
— Frédérique Vidal (@VidalFrederique) October 22, 2021
Comme ici, au Toulouse White Biotechnology, plateforme de recherche et développement pré-industrielle en biotechnologie, acteur de l'émergence des industries de demain. #France2030 ⤵️ pic.twitter.com/K5Tq0FuwYM
L'enjeu spatial
Frédérique Vidal a ensuite poursuivi son après-midi au CNES (Centre national d’études spatiales). Elle a pu assister à une présentation des différents enjeux auxquels doit faire face le Centre, ainsi qu’au développement de certaines exploitations scientifiques.
Avec France 2030, nous prenons toute notre part à la nouvelle aventure spatiale. Création de lanceurs réutilisables, micro-satellites, lancement d'Ariane 6,... La France possède tous les atouts pour réussir grâce à l'excellence de notre R&D
La ministre a ensuite été accueillie au Laboratoire d’analyse et d’architecture des systèmes (LAAS), au CNRS pour la découverte de la salle blanche, “une plateforme de micro et nanotechnologies”, avec l’une des équipes du Centre.
Notre équipe technique Team, lauréate du Cristal du @CNRS en 2019, fera visiter à la ministre @sup_recherche la salle blanche, plateforme de micro et nanotechnologies membre du réseau @RENATERnews sous le volet #semi-conducteurs.
— LAAS-CNRS (@LaasCNRS) October 22, 2021
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Le séjour toulousain de la ministre s'est terminé chez Hemeria, une société qui fabrique différents équipements dans le domaine spatial et de la défense.
Cette visite ministérielle intervient quelques jours après la présentation du plan “France 2030”. Le président de la République a dévoilé, le 12 octobre, ce plan d’investissements de 30 milliards d’euros sur cinq ans. L’objectif est de développer la compétitivité industrielle et les technologies du futur.
L’automobile et l’aéronautique (...) sont deux secteurs qui doivent être au cœur de l’avenir industriel français
En Occitanie, ce sont les secteurs de l’aéronautique, du spatial, de l’agriculture et des start-up qui pourraient bénéficier de ces annonces faites par Emmanuel Macron.