Le feuilleton ira-ira pas vient de trouver son épilogue. Ce mercredi matin, Pierre Cohen a annoncé sa candidature à la mairie de Toulouse au terme de trois mois de tergiversations.
L'ancien maire de Toulouse (2008-2014), Pierre Cohen vient de confirmer sa candidature aux élections municipales de Toulouse des 15 et 22 mars prochains.
Il met ainsi fin à un relatif suspense, après son "engagement" dans la campagne, en novembre dernier, porté par un sondage commandé par le mouvement Génération.s auquel il appartient désormais.
Nous serons candidats aux élections municipales de mars prochain à #Toulouse. Je mènerai une liste qui portera un projet solidaire et écologique autour d’une équipe de femmes et d’hommes engagés. Nous souhaitons nous placer en rupture avec la majorité sortante. #Toulouse2020 pic.twitter.com/XDuwddrHQV
— Pierre Cohen (@PCohen) December 18, 2019
Il a également annoncé le ralliement à sa candidature de l'association "Tous pour Toulouse", issue des quartiers populaires, qui envisageait également de présenter sa propre liste.
Echec de l'appel à l'union
Avec plusieurs partenaires et des élus d'opposition au conseil municipal comme son ex-adjointe Isabelle Hardy, Pierre Cohen a tenté ces dernières semaines de conduire les principales forces de gauche à l'union autour d'une seule liste. En vain.Avec d'un côté le mouvement Archipel Citoyen, qui s'est choisi l'écologiste Antoine Maurice comme tête de liste, et de l'autre la gauche traditionnelle PS-PCF-PRG de Nadia Pellefigue, Pierre Cohen voyait déjà en novembre "deux blocs qui se tournent le dos".
Chacun, pourtant, de son côté, appelait à l'union. Mais sous sa propre bannière.
Primaire à gauche
Archipel a indiqué être ouvert à cette union jusqu'à la mi-janvier. Même son de cloche pour Nadia Pellefigue, qui, dans un communiqué, indique être ouverte à tous ceux qui voudront la rejoindre jusqu'au 10 janvier, date de présentation de sa liste complète, tout en précisant que deux membres de Génération.s et de la Gauche socialiste et républicaine (GRS), partenaires de Pierre Cohen, figurent déjà parmi ses colistiers.Il devrait donc y avoir (au moins) trois listes à gauche à Toulouse en mars prochain. Le premier tour des élections municipales sera une sorte de primaire de la gauche.
Dissidence à droite
En face, Jean-Luc Moudenc, le maire sortant investi à la fois par son parti des Républicains et la majorité nationale LREM, doit faire face à une candidature dissidente menée par des élus En marche et MoDem, conduite par son adjoint Franck Biasotto.Le Rassemblement National, lui, a investi le conseiller régional Quentin Lamotte.