A Toulouse, l'avionneur ATR victime collatérale de la politique américaine

Le ministre des Finances, Bruno Le Maire, espère obtenir l'autorisation des Etats-Unis pour la livraison à l'Iran de huit avions de transport régionaux de l'avionneur toulousain ATR. Une livraison mise à mal en raison du rétablissement des sanctions américaines.

Le ministre des Finances français, Bruno Le Maire, espére obtenir l'autorisation des Etats-Unis pour la livraison à l'Iran de huit avions de transport régionaux de la coentreprise ATR entre le constructeur européen Airbus et l'italien Leonardo-Finmeccanica, qui devaient être remis avant le 6 août 2018.

"Je négocie depuis des semaines avec mon homologue le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin et j'ai bon espoir que nous obtenions sur un certain nombre de sujets qui concernent directement nos PME et nos emplois sur le territoire, des ouvertures américaines", a affirmé le ministre de l'économie. 
"Je pense en particulier à la livraison d'avions de transport régional", d'ATR le leader mondial des avions à turbo-propulsion de moins de 90 places. "Il y en avait 8 qui devaient être livrés avant le 6 août", a-t-il expliqué. "Cela représente une part importante du chiffre d'affaires d'ATR, une entreprise située à Toulouse", a affirmé Bruno Le Maire, qui a dit avoir "bon espoir que les Etats-Unis donnent l'autorisation de livrer" ces avions. 

Le patron de l'avionneur régional ATR, Christian Scherer, avait annoncé fin juin qu'il pourrait renoncer à livrer l'ensemble des avions commandés par l'Iran en raison du rétablissement des sanctions américaines. Il avait alors évoqué 12 appareils. Pour livrer malgré tout à l'Iran, ATR a dit tenter d'obtenir une dérogation des Américains.

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