Toulouse : le curé de la cathédrale Saint-Etienne ne veut pas trier les (30) fidèles à l'entrée des messes

Emmanuel Macron a annoncé mardi soir la reprise possible des messes à partir du 28 novembre, mais avec une jauge limitée à 30 personnes. Une limite qui pourrait être revue à la hausse. A Toulouse, le curé de la cathédrale Saint-Etienne ne souhaite pas trier les fidèles à l'entrée.

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La nouvelle était très attendue par les catholiques, les messes vont pouvoir reprendre à partir du samedi 28 novembre, mais en petit comité de 30 personnes seulement.
Une jauge jugée trop basse par la Conférence des évêques de France dont le président s'est entretenu avec Emmanuel Macron, juste après l'allocution du chef de l'Etat.

A Toulouse, l'Abbé Simon d'Artigue, curé de la cathédrale Saint-Etienne, indique dans un tweet qu'il n'a pas l'intention de trier parmi 30 fidèles à l'entrée de l'église. 
 

C'est anti évangélique, on ne va pas compter ni trier.

Abbé Simon d'Artigue - curé de la cathédrale Saint-Etienne à Toulouse

L'Abbé d'Artigue préconise une jauge supérieure à 30 personnes mais qui reste raisonnable. Il estime qu'il faut adapter la capacité d'accueil à la taille des églises, en respectant la distanciation et les gestes barrières.

La bonne jauge serait 1/4 ou 1/3 de la jauge habituelle de l'église. A la cathédrale Saint-Etienne de Toulouse par exemple, cela permettrait d'assurer 10 m2 par personne.

Abbé Simon d'Artigue - curé de la cathédrale Saint-Etienne à Toulouse

L'idée serait d'accueillir 250 personnes maximum par célébration dans la cathédrale de Toulouse en organisant trois ou quatre messes au lieu d'une.

Autre point à régler : celui de la messe de minuit le 24 décembre prochain. Pas de couvre-feu ce soir-là, a annoncé Emmanuel Macron, mais l'église devra gérer l'affluence avec des fidèles souvent nombreux pour cette messe de Noël.

Le Premier ministre Jean Castex a annoncé jeudi 26 novembre le maintien de cette jauge de 30 personnes. Monseigneur Robert Le Gall, Archevêque de Toulouse a évoqué son "incompréhension, son indignation et son inquiétude" suite à ces déclarations. 
  L’Archevêque de Toulouse fait toutefois appel "au sens de la responsabilité des prêtres et des fidèles pour maintenir au mieux les règles sanitaires dans ce cadre inapplicable".
 
 
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