C'était le 4 octobre 2017 : de jeunes Syriens étaient accueillis par l'université de Toulouse pour entamer un cursus universitaire. Tous avaient fui la guerre dans leur pays. Le pari, audacieux, était de reprendre leurs études brutalement interrompues. Nous les avons rencontrés un an plus tard.
Nous les avions rencontré il y a un an.
Une vingtaine d'étudiants syriens avaient été choisis pour continuer leurs études à Toulouse.
Ils arrivaient de Jordanie et avaient fui le sud de la Syrie il y a 5 ans, au début de la guerre.
Pendant un an, ils ont bénéficié de bourses de la région d'un montant de 500€ par mois. Dès leur arrivée sur le territoire, ces jeunes ont pu ainsi démarrer une formation en Français Langue Etrangère (FLE) et intégrer un cursus universitaire, en attendant de pouvoir accéder à d'autres financements.
Ils ont été logés dans la cité Universitaire à Rangueil.
Un an après, plus de la moitié a intégré une école, c'est le cas d'Eias. Il étudie désormais en école d'architecture. Il souhaite ensuite rentrer chez lui pour aider son pays à se reconstruire "lorsque la guerre sera finie".