Olivier Durandet, l'amant de Suzanne Viguier, demandait la fin de l'exploitation du film "Une intime conviction" inspiré de l'affaire Viguier, estimant qu'il portait atteinte à sa vie privée. La justice le déboute.
La XVIIème chambre du tribunal de grande instance de Paris, qui a examiné la demande mardi 19 février 2019, a rendu sa décision ce vendredi 22 : le film "Une intime conviction" ne sera pas interdit.
L'amant de Suzanne Viguier, disparue en 2000, avait assigné en justice le distributeur et le producteur du film consacré à l'affaire Viguier et au procès en appel de Jacques Viguier, poursuivi et acquitté pour la mort de sa femme.
Olivier Durandet demandait l'interdiction commerciale de cette oeuvre de fiction très largement inspiré des faits "sur le fondement d'une atteinte à la vie privée par la reproduction des conversations téléphoniques intimes". Le film en effet retranscrit une partie des écoutes entre Olivier Durandet et ses proches ou les enquêteurs.
L'oeuvre de fiction le présentait en outre sous un jour peu flatteur.
L'argument de son conseil, selon lequel ces écoutes, une fois l'action judiciaire éteinte, doivent être détruites, ce que ne permet plus "l'immortalité" d'un film, n'a visiblemement pas convaincu la cour...