Les gilets jaunes avaient l'intention de manifester ce samedi dans les rues de Toulouse. Mais comme pour le 16 mai dernier, la préfecture de Région a décidé d'interdire le rassemblement, en vertu de l'état d'urgence sanitaire en vigueur.
La crise sociale des gilets jaunes n'est pas retombée avec le coronavirus. Dès l'annonce du déconfinement, les contestataires ont voulu à nouveau fouler le pavé toulousain tous les samedis. Mais l'Etat en a décidé autrement.
Un deuxième rassemblement interdit
Pour le deuxième samedi consécutif, Étienne Guyot, préfet de la région Occitanie et préfet de la Haute-Garonne, a décidé d’interdire toute manifestation ou rassemblement revendicatif ce samedi à Toulouse.
Les autorités invoquent l’état d’urgence sanitaire en vigueur, avec entre autre l’interdiction de tout rassemblement sur la voie publique de plus de 10 personnes.Toute personne manifestant dans la zone d'interdiction s'exposera à une contravention de 4ème classe, soit 135 euros d'amende rappelle le préfet dans son communiqué.
Le 16 mai, les gilets jaunes s'étaient retrouvés face à une contre-manifestation des commerçants.
Face-à-face tendu mais sans gros incident.
Un samedi calme en prévision
Ce samedi devrait donc être assez calme. De quoi rassurer les commerçants toulousains à l'image de Benjamin Serra du CPME 31 :
Pour la première fois depuis 19 mois, les toulousains ont pu jouir d'un centre-ville calme et apaisé, avec des magasins ouverts samedi dernier. C'est presque historique. Il faut que ça continue comme cela. C'est tout ce que nous attendons.
Comme pour les manifestations précédentes, le dispositif encadrant la manifestation a été renforcé par des forces mobiles afin d’assurer la sécurité des personnes et des biens.
Le préfet en appelle à "la responsabilité et au calme de chacun".