Le parquet de Toulouse a confirmé à France 3 Occitanie avoir ouvert une enquête sur le policier qui fait un croche pied à une manifestante. L'enquête a été confiée à l'IGPN.
Une enquête préliminaire a été ouverte mardi par le procureur de la République de Toulouse sur le croche-pied d'un policier à une manifestante, filmé et largement partagé sur les réseaux sociaux.
Le parquet a confirmé à France 3 Occitanie, l'ouverture de cette enquête et l'identification du policier en question.
L'enquête pour "violences par personne dépositaire de l'autorité publique" sur des faits qui se seraient déroulés lors d'une manifestation contre la réforme des retraites du 9 janvier à Toulouse a été confiée à l'IGPN, la police des polices.
"On ne fait pas de croche-pied à l'éthique, sauf à s'abaisser, à abaisser la police", avait lancé lundi le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, faisant explicitement référence au croche-pied toulousain lors de ses voeux à la police.
Dans son allocution à l'école nationale supérieure des officiers de police (Ensop) de Cannes-Ecluse (Seine-et-Marne), le ministre avait rappelé les fonctionnaires au devoir "d'exemplarité" et à "l'éthique".
L'image du croche-pied et d'autres captées lors des mobilisations contre la réforme des retraites ont provoqué une nouvelle vague d'accusations contre les violences policières, déjà dénoncées lors de la crise des "gilets jaunes".
Mardi en déplacement à Pau, Emmanuel Macron a dénoncé "des comportements qui ne sont pas acceptables", demandant au gouvernement "des propositions claires pour améliorer la déontologie" des forces de l'ordre.
La vidéo réalisée par un Toulousain a été partagée de nombreuses fois sur les réseaux sociaux.