Une semaine après une invitation par Orange au tournoi de Roland-Garros, l'adjoint au maire au numérique a présenté sa démission de la présidence de deux structures satellites.
Il avait commencé par répondre qu'il n'avait pas enfreint la charte de déontologie des élus. Finalement, il démissionne d'une partie de ses fonctions. L'adjoint au maire de Toulouse, Bertrand Serp, chargé notamment du numérique et maire de quartier de Saint-Cyprien a annoncé sur sa page facebook qu'il quittait ses fonctions de président de la société de réseau fibre professionnel Zefil et de Toulouse Métropole Emploi, deux satellites de la métropole toulousaine qu'il présidait.
Mardi 5 juin, il figurait sur une photo prise à Roland Garros publiée (puis retirée) sur facebook par son ancienne suppléante aux élections législatives de juin 2017. Une photo qui s'accompagnait d'un remerciement à Orange pour son invitation. Orange avait confirmé à France 3 l'invitation de l'élu au tournoi parisien. Bertrand Serp avait indiqué avoir payer son billet d'avion et son hôtel et n'avoir bénéficié que d'un billet au stade. En cela, il indiquait alors ne pas avoir enfreint la charte de déontologie des élus, imposée en 2015 par Jean-Luc Moudenc.
On avait ensuite découvert que l'élu avait fait embaucher son ancienne suppléante Dominique de Ravignan comme responsable communication de Zefil, structure qu'il préside depuis 2014, et le mari de celle-ci à Toulouse Métropole Emploi comme chargé de mission.
Bertrand Serp indique dans son post facebook ne pas accepter que "de récents articles de presse (le) concernant, rejaillissent, injustement, sur (le) professionnalisme" des collaborateurs des deux structures qu'il présidait. Et annonce sa démission de leur présidence.