L'homme interpellé mercredi matin à Toulouse avec un pistolet automatique et un gilet pare-balles et qui menaçaient des riverains de la Reynerie a été mise en examen jeudi soir. Le mystère reste entier sur ses motivations.
L'homme qui a été arrêté mercredi matin à la Reynerie à Toulouse a été mis en examen jeudi soir pour "violences avec arme sur personne dépositaire de l'autorité publique, violence avec arme, rébellion avec arme et port d'arme de catégorie B".
On ignore toujours en revanche quelles étaient ses motivations ni par quels moyens il s'est fourni un pistolet automatique 9mm Parabellum et un gilet pare-balles.
Mercredi, vers 9 heures, il a été découvert par une habitante du 41 avenue Winston Churchill sur un des toits de l'immeuble. Il a alors brisé un carreau pour entrer dans le bâtiment et menacé une autre riveraine. L'alerte a été donnée et lorsque les policiers du Mirail sont arrivés il les a menacés avec son arme avant de tenté de la dissimuler. Il a été interpellé sans résistance.
Une source policière évoquait ensuite des "propos incohérents" tenus par le mis en cause. Lors de la perquisition réalisée le jour-même à son domicile dans un bâtiment mitoyen, les enquêteurs n'ont rien trouvé de probant.