Un homme a été interpellé ce mercredi matin dans le quartier de la Reynerie en possession d'un pistolet 9 mm, dont il a tenté de se débarrasser à l'arrivée des policiers. Il portait également un gilet pare-balles et a menacé des riverains et les policiers.
Un homme a été interpellé ce mercredi matin vers 9h00 dans le quartier de la Reynerie à Toulouse armé d'un pistolet automatique calibre 9 mm Parabellum et d'un gilet pare-balles, a-t-on appris de plusieurs sources policières.
Des habitants menacés et les policiers mis en joue
L'interpellation s'est déroulée au 5ème étage du 41 avenue Winston Churchill, par un équipage de la Brigade spécialisée de terrain (BST) du Mirail. L'alerte avait été donnée par des habitants de l'immeuble.D'après nos informations, l'homme avait menacé plusieurs habitants et il a également mis en joue les policiers sans ouvrir le feu. Il a ensuite tenté de se débarrasser de son arme à l'arrivée des policiers.
Silencieux et déterminé
D'après les témoignages recueillis par France 3, l'homme aurait passé la nuit sur un toit et c'est mardi matin en ouvrant sa fenêtre qu'une habitante est tombée nez à nez avec lui. Il aurait alors brisé une vitre pour entrer dans l'immeuble, menaçant une autre habitante. Les témoignages font état d'un homme silencieux mais au regard déterminé."Les premiers éléments laissent penser à une personne déséquilibrée", selon une source proche de l'enquête.
Une perquisition sur place
On ignore encore pour quelles raisons cet homme était ainsi armé et équipé. Il a été placé en garde à vue. Des vérifications sont en cours pour connaître son identité et ses motivations. L'enquête a été confiée au SRPJ de Toulouse.En fin d'après-midi, une perquisition s'est déroulée à son domicile dans un immeuble qui jouxte celui où l'homme a été interpellé. Une perquisition en sa présence. Menée conjointement par le SRPJ et la Brigade de Recherches et d'intervention (BRI), selon les journalistes de France 3 sur place, elle s'est achevée vers 18 heures. Une équipe de la police scientifique et technique participait également à cette perquisition.
D'après une source policière, l'homme prétendait détenir des "choses importantes" à son domicile, mais les policiers n'ont rien trouvé.
Arrivé de Dunkerque récemment et défavorablement connu de la police
Trois personnes ont été entendues par les policiers. Il s'agit des colocataires qui partageaient l'appartement du mis en cause. L'homme était arrivé depuis peu de Dunkerque et était défavorablement connu des services de police mais pour des faits de droit commun.Selon une source judiciaire, sa garde à vue devrait être prolongée jeudi matin.
EN VIDEO / le reportage de Bruno Frédiani, Thierry Villéger et Tangy Kermarrec :
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