Toulouse : le fabricant d'électroménager durable Kippit veut éviter la liquidation judiciaire

Le fabricant d'électroménager durable Kippit est menacé de liquidation judiciaire. L'annonce devrait être officialisée le 22 septembre prochain. La société, fragilisée par les retards d'un fournisseur essentiel, veut à tout prix éviter cette issue. Elle en appelle à des investisseurs.

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Trois ans après sa création en fanfare, la petite société toulousaine Kippit est menacée de liquidation judiciaire. La marque française d'électroménager durable aurait besoin de 700.000 euros pour continuer à faire vivre son projet et sauvegarder l’emploi de cinq personnes.

Liquidation confirmée

Ce 13 septembre 2022, le tribunal de commerce de Toulouse a confirmé la liquidation judiciaire. Elle devrait être effective le 22 septembre prochain. Mais les dirigeants de Kippit ne comptent pas en rester là. "On va faire appel de la décision dès qu'elle sera officialisée" réagit Jacques Ravinet, le directeur de Kippit. "En attendant, nous avons entamé un tour de table avec au moins quatre investisseurs qui se sont montrés intéressés pour injecter des fonds dans la société."

Les retards d'un fournisseur

Le fournisseur de la cuve en inox de la bouilloire, le Français DEP Industrie (récemment rachetée par le groupe EDM), a multiplié les retards de livraison des premières pièces fragilisant la trésorerie de Kippit. La société a donc engagé une procédure en référé auprès du tribunal administratif contre ce fournisseur. Elle réclame 350.000 euros de dédommagement au titre du préjudice économique. 

Une cuve "made in China"

Pour honorer les quelques 2000 commandes de bouilloires toujours en attente, la société a dû trouver un autre fournisseur. Elle aurait négocier un contrat avec une entreprise chinoise. Un choix inévitable selon ses dirigeants qui promettaient pourtant un électroménager fabriqué et assemblé en France.

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