Samedi 29 mai, Astérion le minotaure a pu enfin se dégourdir les pattes après un long sommeil imposé à la crise sanitaire. Les Toulousains étaient au rendez-vous.
Il était grand temps de se réveiller pour Astérion. Après 7 mois de fermeture causée par la crise sanitaire, la Halle de la machine a rouvert ses portes samedi 29 mai, pour le plus grand plaisir des Toulousains.
Après ce sommeil forcé, la bête articulée avait bien besoin d'une petite remise en forme pour ses mécanismes. "Ses points sensibles c'est que c'est une machine, explique François Delarozière, directeur artistique de la compagnie La Machine. Quand une machine s'arrête, les pièces qui sont à l'appui vont s'user. Ce sont des roulements, c'est fait pour bouger en permanence et pour que les énergies circulent. Donc,on peut se retrouver par exemple avec des problèmes d'air dans l'huile." Heureusement, tous ces petits réglages ont été faits à temps pour qu'Astérion puisse inviter sur son dos une cinquantaine de passagers.
Retour au travail pour les machinistes
Et il n'y avait pas qu'Astérion qui avait besoin d'une petite mise au point avant la réouverture de samedi 29 mai. Les cinq machinistes nécessaires à son bon fonctionnement ont repris leur place avec un peu de trac pour certains. Sonja Berg, responsable des mouvements des bras, du torse et de la tête s'est dit un peu stressée "comme avant d'aller sur scène". "Mais le plaisir revient quand on ressent que la coopération humain-machine fonctionne bien", ajoute-t-elle soulagée.
En plus de monter sur la terrasse dorsale de l'animal, il est également possible de visiter la Halle de la machine pour découvrir l'exposition sur la construction du Dragon de Calais.