Toulouse : les Dauphins du T.O.E.C en force aux championnats d'Europe de natation de Budapest

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Les Dauphins du T.O.E.C seront particulièrement bien représentés cette année aux championnats d'Europe de natation organisés à Budapest en Hongrie, du 17 au 23 mai. Six nageurs du club sont parvenus à se sélectionner et tenteront de briller au sein de l'équipe de France en individuel ou en relais.

Pour Vincent Gardeau, président des Dauphins du T.O.E.C de Toulouse, "c'est exceptionnel, c'est une grosse performance !". Six nageurs du club (cinq garçons et une fille), soit presqu'un cinquième de l'équipe de France, ont été sélectionnés pour participer aux championnats d'Europe de natation de Budapest, du 17 au 23 mai 2021. "C'est un bon indicateur de la santé du club, souligne le responsable d'une structure forte de 2000 adhérents.
"Si on sélectionne autant de Dauphins, c'est grâce au travail des entraîneurs, à la structuration du club. C'est aussi parce qu'on a plus ou moins réussi à gérér la crise sanitaire en continuant des programmes d'entraînements normaux pour le groupe élite."

Un championnat majeur en grand bassin

Dans une capitale hongroise qui doit en partie sa réputation à la beauté de ses piscines de style "Art nouveau", les nageurs toulousains n'auront que peu d'occasions de barboter en jouant aux échecs dans les bassins d'eaux thermales dont regorge la ville.
Pour Assia Touati, seule nageuse de la délégation, ces championnats d'Europe sont une occasion d'accumuler un peu plus d'expérience.

C'est la deuxième fois que je participe à des "Europe" (en 2018, elle avait décroché à Glasgow une médaille d'or en relais féminin 4x100m, ndlr). Je ne vais donc pas découvrir cette compétition, je vais peut-être plus la vivre et je l'espère y performer.

Assia Touati, vice-championne de France du 200 m nage libre en 2020.

Celle qui suit en parallèle de sa carrière sportive, des études de psychologie, s'alignera cette fois en individuel, sur 100 et 200 mètres nage libre.

Autre nageur expérimenté du voyage sur les bords du Danube : Joris Bouchaut, 25 ans, trois championnats d'Europe au compteur. "C'est toujours un honneur, un plaisir de porter le bonnet de l'équipe de France", souligne le natif de Pointe-à-Pitre. "Depuis un an, on est un peu en manque de compétitions avec la crise sanitaire, confie le vice-champion de France 2020 sur 400m nage libre.
"On est donc aussi en manque de repères, sur des allures de course notamment. Mais on a fait une préparation sérieuse, en volume et en intensité, pour être prêt à se bagarrer avec l'élite européenne." Joris Bouchaut prendra le départ des 400 et 800m nage libre.

Des nouveaux arrivants en équipe de France

Outre l'expérimenté Johnatan Atsu, aligné sur 200m nage libre et sur le relais 4x200m, quelques nouvelle têtes toulousaines pointeront le bout du nez dans cette équipe de France.

C'est le cas d'Antoine Herlem, 22 ans, sélectionné pour la première fois en équipe A. "C'est une grande étape dans ma progression, que j'avais dû interrompre après mon arrivée à Toulouse en 2017 à cause d'un accident sur la voie publique. J'avais à coeur d'en arriver là" confie l'étudiant à l'INSA de Toulouse. Le Dunkerquois de naissance s'alignera dans la catégorie du 200m dos.
Autre bizuth en équipe de France sénior : Antoine Viquerat. Ce spécialiste de la brasse, sacré champion de France sur 100 et 200m à Saint-Raphaël en décembre dernier se rend "sans pression particulière" à ce premier grand rendez-vous en bonnet bleu-blanc-rouge et souhaite y engranger l'expérience des compétitions à très haut niveau.

Léon Marchand, l'envol du papilloneur

Enfin, "last but not least", Léon Marchand, le benjamin de la délégation toulousaine conduite par les deux entraîneurs Walter Monbergé et Nicolas Castel, se rend à Budapest avec l'étiquette du futur champion. Formé au club depuis son plus jeune âge, ce spécialiste du papillon a fini de prendre son envol et plane déjà littéralement dans ses disciplines de prédilection. Il fêtera sur place son dix-neuvième anniversaire, heureux, tout simplement de prendre part à l'événement.
Aligné pour ces Europe en individuel sur 200m papillon, sur 200m brasse et sur le 400m 4 nages, sa course préférée, le Toulousain a été sacré champion de France en décembre dernier à Saint-Raphaël sur 200m papillon et 200m 4 nages. Et en mars dernier, à Marseille, lors du Golden-Tour Camille Muffat, il a battu le record de France du 400 mètres 4 nages, qu'il détenait, en 4'14"97 : un chrono qui rassure.

"C'est vrai que ce sont des résultats qui mettent un peu en confiance avant de se retrouver parmi les meilleurs. Etre aligné sur trois courses à Budapest, ça me laisse un peu plus de chances de réussir", confie Léon Marchand. Le nageur rejoindra en septembre prochain l'université d'Arizona State, aux Etats-Unis. Tout en menant des études d'informatique, il sera entraîné sur place par Bob Bowman en personne, le coach qui fut le mentor de Michael Phelps, l'homme aux 23 médailles d'or olympiques.

Dans la foulée des championnats d'Europe, des championnats de France qualificatifs pour les J.O de Tokyo

Si ces championnats d'Europe revêtent un réél enjeu sportif, tous les sélectionnés pour ce grand rendez-vous lorgnent depuis leurs lunettes fumées vers un autre objectif essentiel de cette saison contrariée : les championnats de France organisés à Chartres, du 15 au 20 juin prochain. C'est là qu'ils devront aller décrocher les minimas qualificatifs aux Jeux Olympiques de Tokyo (23 juillet/8 août). Une destination qui les fait rêver, mais qui passe d'abord par ce rendez-vous européen de Budapest, idéal pour monter en puissance et être prêt, le jour J.

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