Toulouse : les squatteurs ont quitté la maison de Georges avant même l'arrivée de la police

La maison de Georges Dematis, squattée par une quinzaine de personnes depuis plusieurs jours, est désormais vide de ses occupants. Les intrus ont quitté les lieux avant l'arrivée des forces de l'ordre, au petit matin de ce jeudi 28 octobre 2021.

Après le déclenchement, mardi 26 octobre, par la préfecture de Haute-Garonne d'une procédure d'expulsion accélérée, tout est allé effectivement très vite.

Les forces de l'ordre sont intervenues tôt ce jeudi matin pour procéder à l'expulsion des squatteurs. Mais à 7 heures 30, il n'y avait déjà plus personne dans la maison. Seules les lumières étaient restées allumées pour faire croire à leur présence.

Deux agents de police en faction maintiennent une permanence pour sécuriser l'habitation.

Une maison déjà squattée à trois reprises

La maison du retraité de 84 ans était occupée illicitement depuis le 19 octobre. Pour la troisième fois en quatre ans, le retraité et sa fille ont eu à faire face à cette situation. Cette fois-ci, une quinzaine de personnes s'était introduite dans leur habitation, située dans le quartier des Izards à Toulouse.

Le propriétaire de la maison avait saisi le préfet, lequel avait immédiatement déclenché la procédure d’expulsion accélérée mardi dernier. La loi prévoit en effet, une évacuation des lieux par décision administrative si nécessaire. 

"Le combat n'aura pas été vain"

Présente sur place, Marie-Ange Dematis, la fille du propriétaire est soulagée du départ des sqatteurs et regrette qu'il ait fallu ce tapage médiatique pour se faire entendre en tant que victime. "Le combat n'aura pas été vain".

À partir du moment où on casse un portail et une porte d'entrée, pour moi c'est un cambriolage.

Marie-Ange Dematis - fille du propriétaire

 

"Ils ont eu le temps de mettre l'électricité, leurs noms sur la boite aux lettres, là ils allaient mettre l'eau. Avant qu'ils fassent tout ça, ce serait bien de les sortir très rapidement, parce qu'après, ce sont les propriétaires qui payent", se désole Marie-Ange Dematis. 

La maison de son père a été vendue à un promoteur et devrait faire l'objet d'une démolition dans les mois qui viennent.

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