Une cinquantaine de personnes ont manifesté ce jeudi à Toulouse devant le bureau de poste des Minimes pour protester contre le licenciement de l'ancien directeur d'agence pourtant acquitté aux assises après son procès pour braquages.
Les amis, la famille, les membres du comité de soutien de Redouane Ikil ont manifesté ce jeudi en début d'après-midi devant le bureau de La Poste dans le quartier des Minimes à Toulouse.
Un soutien affiché à l'ancien directeur d'agences postales toulousaines qui a été acquitté aux assises le 30 juin dernier, après des années de détention provisoire pour les braquages avec séquestration des agences postales de Bellefontaine et de Saint-Cyprien. Il avait toujours clamé son innocence.
Mais le 15 septembre dernier, La Poste lui a signifié son licenciement. En tenant compte du préavis de 3 mois, Redouane Ikil sera licencié le 15 décembre prochain. Une situation qu'il juge comme une injustice. Une sorte de "double peine" : après l'opprobre du procès, le licenciement par La Poste.
Ce jeudi, Redouane Ikil s'est exprimé devant la caméra de France 3. Il est notamment revenu sur l'instant où il a appris qu'il était acquitté.

Depuis son acquittement, le parquet a fait appel. Redouane Ikil sera donc rejugé devant une cour d'assises, sans doute dans deux ans. En attendant, il va tenter de reconstruire sa vie. Mais, confie-t-il, c'est une tâche compliquée : "quand vous tapez mon nom sur internet, il n'y a que la rubrique faits divers. Mon passé de boxeur de haut-niveau, mon travail pour devenir cadre supérieur, tout cela est relégué. Il va falloir que je me reconstruise".