Parti d'un mouvement national lancé par les services des urgences, le mécontentement s'étend progressivement au sein du CHU de Toulouse. Grèves ponctuelles ou illimitées et arrêts de maladie pour cause de surcroît d'activité touchent un nombre croissant de services hospitaliers.
En même temps que la grogne des personnels, les perturbations s'étendent progressivement au sein des services du Centre Hospitalier de Toulouse.
Lancé il y a 6 mois par les personnels de l'hôpital Saint-Antoine de Paris, le mouvement de grève touche aujourd'hui pratiquement un service des urgences sur deux en France.
Le 23 septembre, les infirmières de bloc opératoire sont à leur tour entrées dans l'action, mais de manière ponctuelle et non sous la forme d'une grève illimitée.
La grève s'étend
Ce lundi 7 octobre, le service des urgences de l'hôpital Joseph Ducuing, rue de Varsovie dans le quartier Saint-Cyprien à Toulouse, a rejoint le mouvement.Ce même jour, les agents du service de la stérilisation, implanté dans la zone du Thibaut, se sont mis en grève : ils protestent contre la dégradation de leurs conditions de travail, mais aussi contre le projet de nouvelle organisation auquel réfléchit la Direction du Pôle de pharmacie.D'autres services tournent en "mode dégradé" : ainsi l'ensemble des services traumatologie, orthopédie, rhumatologie et médecine interne est toujours privé de 99 lits sur un total de 230.
Enfin les représentants syndicaux du personnel ont déclenché une nouvelle procédure pour "danger grave et imminent" au service gynécologie de l'hôpital Paule de Viguier.
La surcharge croissante de travail - entraînant l'épuisement des personnels - et le refus de la moindre création de postes nouveaux pour soulager les effectifs, sont les principales causes communes à tous les protagonistes de ce mouvement.