Le constat est sans appel : d'ici 2030, la rocade toulousaine sera complètement saturée. La municipalité a bien entrepris des travaux d'élargissement, mais cela pourrait ne pas suffire. Il faut avant tout réduire le nombre de voitures aux heures de pointe.
Le mois d'août n'est pas encore terminé, les vacances scolaires non plus, pourtant le constat est là : la circulation est déjà dense sur les routes de Toulouse. Pourtant, ce n'est qu'un avant goût d'un futur bien plus embouteillé : si rien ne change, la rocade sera entièrement saturée en 2030.
D'ici là, la commune essaie de désengorger le périphérique. Notamment la zone entre Empalot et Rangueil, seule portion à deux fois deux voies, qui reste un des points noirs de la rocade toulousaine.
Changer son utilisation des transports
Depuis janvier dernier, cette portion est en travaux pour être élargie. D'ici 2021 elle devrait donc passer en deux fois trois voies, dans les deux sens de circulation. 50 millions d'euros ont été investis dans ces travauxPourtant, cela risque de ne pas suffire, selon le conseil du développement de la métropole. Développement des transports en commun, covoiturage, plus grande utilisation du vélo... Pour Marie-Christine Jaillet, présidente du conseil, la solution doit aussi venir des usagers, qui doivent faire évoluer leurs pratiques.
D'autres solutions comme les péages urbains, ou les zones à faible émissions sont également évoquées. "Pourquoi pas, répond Marie-Christine Jaillet, mais à la condition que cela ne pénalise pas les habitants de la périphérie".