Les sapeurs-pompiers sont à bout de souffle. 50 d'entre eux se sont rassemblés place du Capitole à Toulouse en soutien à la délégation de 7 représentants syndicaux reçue au même moment au ministère de l'intérieur.
50 pompiers se sont mobilisés place du Capitole ce matin en soutien à la délégation de 7 représentants syndicaux qui était reçue au ministère de l'intérieur, à Paris.
Ce rassemblement convivial vise à informer les passants autour d'un café, de crêpes et même d'une soupe à l'oignon et à discuter avec eux de leurs conditions de travail qui se sont dégradées depuis plusieurs années."Les sapeurs-pompiers sont à bout de souffle face à l'ignorance, l'inaction et le mépris du gouvernement." disent les pompiers dans le tract distribué aux passants.
- un recrutement massif de pompiers professionnels
- une prise en compte de la protection des agents sur intervention
- le recentrage de leurs missions
- la revalorisation de la prime de feu
- le sauvetage de leurs retraites
Les soldats du feu souffrent d'un manque de considération
Sur-sollicitations, violences lors des interventions, manque de considération et inquiétude sur leur avenir, les pompiers sont en grève depuis le mois de juin 2019."Les pompiers font 80% d'ambulance et de l'assistanat. On est beaucoup moins engagé dans de l'action technique, sur des incendies ou des grands secours...c'est ma plus grande histoire d'amour et ma plus grande désillusion". Stéphane Busidan, pompier professionnel depuis 2003.
Inacceptable
Reçue par le ministre de l'intérieur, Christophe Castaner, le président de l'assemblée des départements de France (ADF), Dominique Bussereau et du représentant de l'association des maires de France (AMF), Olivier Pavy, l'intersyndicale a mis fin à la réunion prématurément, jugeant les propositions du ministre inacceptables. Elles renforcent selon les représentants des pompiers les inégalités territoriales.L'intersyndicale revendique une prime de feu portée à 28% pour tout le monde.
Stéphane Compan et Jean-Pierre Duntze ont rencontré deux pompiers. L'un est volontaire, l'autre professionel. Tous les deux font part de leurs difficultés :