Le nouveau directeur du Théâtre Sorano, à Toulouse, souhaite une saison 2016-2017 en forme de "fête théâtrale" avec 25 spectacles misant sur les jeunes compagnies, le théâtre musical et les pièces "hors-les-murs".
Le metteur en scène Sébastien Bournac, qui a pris à Toulouse la direction du théâtre Sorano le 2 mai, souhaite lui "redonner une identité" autour "du théâtre dans la diversité de ses formes".
"J'ai envie de diriger ce théâtre comme je mets en scène, donc il faut l'animer, le faire vivre, y inscrire une présence artistique", explique Sébastien Bournac. Lors de la prochaine saison, le Sorano montera 25 spectacles, dont deux créations.
En octobre, sébastien Bournac présentera "J'espère qu'on se souviendra de moi" avec sa compagnie Tabula Rasa, une pièce écrite par Jean-Marie Piemme qui scrute les dilemmes de l'entourage d'un homme ayant commis "l'irréparable".
En mars, le théâtre co-produira "Les quatre jumelles" dans une mise en scène d'Isabelle Luccioni, un texte déjanté de 1973 de l'auteur argentin Copi narrant la rencontre entre deux paires de jumelles dans un Alaska mythique.
Autre "temps fort" de la saison, "Supernova", en novembre, un cycle "dédié au théâtre émergent" avec 5 spectacles de jeunes compagnies et collectifs français.
Des maquettes et "premiers jets inachevés" seront présentés au public en partenariat avec d'autres théâtres toulousains.
Gwenaël Morin, directeur du théâtre du Point du Jour à Lyon, investira le Sorano pendant trois semaines pour reproduire l'expérience d'Antoine Vitez, qui avait monté simultanément à la fin des années 1970 quatre pièces de Molière avec un groupe de jeunes comédiens.
Le Sorano accueillera deux pièces de Tiago Rodrigues, directeur du théâtre national de Lisbonne, en partenariat avec le théâtre Garonne, ainsi que celle d'Alain Françon "Qui a peur de Virginia Woolf", récompensée aux Molières.
Côté musique, le chanteur et compositeur Babx jouera son "Cristal automatique #1" sur les mots de Baudelaire, Rimbaud, Kerouac, ou Genet, et l'actrice Norah Krief présentera "Revue rouge", à partir d'un répertoire de chants révolutionnaires.
La saison se clôturera par une pièce jouée en itinérance dans la métropole, un voyage en bus pour emmener les spectateurs assister à une pièce à Narbonne (Aude), et un week-end festif mêlant théâtre de rue, bal et banquet.