Des travaux de dépollution pyrotechnique démarrent sur le site de Francazal, à Toulouse, lundi 4 octobre. Il s'agit d'extraire d’éventuels engins de guerre enfouis, issus des bombardements de la seconde guerre mondiale. Avant la construction d'un nouveau bâtiment de l'armée.
Ce sont des travaux d'envergure, qui démarrent lundi 4 octobre 2021 et se poursuivront jusqu'au 10 novembre.
A la recherche d'éventuels engins de guerre
Le ministère des armées a prévu de construire un bâtiment dédié à l’accueil du commandement et des services administratifs du centre médical des armées, à l’extrémité nord-ouest du quartier du colonel Edme, sur le site de Francazal. Mais avant de démarrer les travaux, il s'agit de dépolluer le sol. Et en l'occurrence, une dépollution dite pyrotechnique puisqu'elle consiste à extraire d’éventuels engins de guerre enfouis, issus des bombardements liés au conflit 1939-1945.
Des évacuations possibles
Un chantier technique et potentiellement dangereux qui va avoir un impact sur la zone résidentielle située au nord-est du quartier, annonce la préfecture de Haute-Garonne. Qui précise que des opérations ponctuelles d'évacuation et d'interdiction de circulation ne sont pas à exclure.
"150 logements sont potentiellement concernés par une évacuation ou un confinement ponctuel de quelques heures. 4 logements requièrent une évacuation de 4 jours", indique le communiqué commun de la Préfecture, et des villes de Toulouse, Portet-sur-Garonne et Cugnaux, sur lesquelles s'étend l'emprise du site de Francazal.
Des modalités d’accompagnement et des solutions d’hébergement et de restauration seront proposées aux riverains impactés, durant la période d’évacuation, en concertation avec l’Etat et les collectivités territoriales.
Cette phase de dépollution ne sera pas la dernière, d'autres travaux de cette nature sont d'ores et déjà prévus, dans les mois à venir.