350 caméras sont déjà opérationnelles dans Toulouse, 27 le seront bientot à Bressols dans le Tarn-et-Garonne, et 31 à Colomiers dès 2018 : le dispositif de vidéoprotection est plébiscitée dans notre Région. Pourquoi les municipalités font-elles ce choix et qu'en pensent les habitants ?
A Toulouse, 350 caméras de vidéosurveillance quadrillent la ville. Sous l'oeil attentif d'une trentaine d'opérateurs qui se relaient jour et nuit, sept jours sur sept.
C'était une promesse de campagne du maire Jean-Luc Moudenc et voilà la ville rose équipée, à raison d'une caméra pour 1 400 habitants.
Lesquels sont, comme toujours, partagés sur l'utilité et l'efficacité d'un tel arsenal.
Mais les grandes villes ne sont plus les seules à s'équiper ainsi.
A Bressols, dans le Tarn-et-Garonne, par exemple, la municipalité a fait le même choix. En 2018, il y aura une caméra pour 140 habitants. A des emplacements stratégiques, sélectionnés en fonction des incivilités constatées ces dernières années.
Le tout va coûter 15% du budget annuel de la commune.
L'efficacité de tels dispositifs reste encore à prouver. On sait que les caméras n'empêchent que rarement les délits. Elles aident en revanche les enquêteurs, après que lesdits délits sont commis.
Mais le coût est énorme. Car outre l'acquisition du matériel, son installation, il faut payer le salaire des opérateurs qui opèrent la surveillance.
Voir le reportage de Martin Vanlaton et Thierry Villéger, de France 3 Occitanie :