Petite enfance, insertion, bidonvilles... Toulouse sera site pilote du plan présenté le 13 septembre par Emmanuel Macron. Mais les contours de cette expérimentation restent encore flous.
Invité du 12/13 de France 3 Midi-Pyrénées vendredi 14 septembre, le maire LR de Toulouse Jean-Luc Moudenc a confirmé que la ville avait été choisie pour être site-pilote de la mise en oeuvre du plan pauvreté présenté jeudi par le président de la République Emmanuel Macron.
"J'attendais un signal social de la part du Président de la République, a précisé Jean-Luc Moudenc. Toulouse, qui a les valeurs de solidarité chevillées au corps. Nous avions donc candidaté, nous avons été désignés, je m'en félicite".
Reste que les contours de cette mise en place "pilote" du plan pauvreté sont encore assez flous. Lutte contre la pauvreté dans la petite enfance (tarif social dans les cantines, accès aux place en crèche, etc), revenu minimum d'activité, démantèlement des bidonvilles... Il y a beaucoup de travail.
Le maire de Toulouse attend de se mettre au travail autour de la table avec l'Etat et invite "le conseil départemental à nous rejoindre, s'il le souhaite".
Jusqu'à présent, c'est en effet le département qui est le principal interlocuteur en matière de prestations sociales. Mais Emmanuel Macron bouleverse la donne, surtout dans les plus grandes métropoles, dont Toulouse, où il souhaite que les conseils départementaux abandonnent leurs compétences aux élus métropolitains.
Dans un communiqué, le président PS du conseil départemental de la Haute-Garonne, Georges Méric, indique qu'il "partage naturellement toute initiative visant à réduire la pauvreté en France. L’ambition affichée aujourd’hui par le Président de la République doit maintenant être suivie de propositions concrètes et efficaces". Et de décliner les actions déjà menées dans ce domaine par le département. Mais pas un mot sur le rapprochement avec Toulouse pour mettre en place ce site-pilote.