Dans la nuit du samedi 10 au dimanche 11 février 2024, deux signalements pour agressions sexuelles ont été confirmés par la direction du CHU de Purpan à Toulouse. Des enquêtes sont en cours pour éclaircir les circonstances des faits.
Ce mardi 13 février, la direction du CHU de Toulouse confirme dans un communiqué "deux suspicions d'agressions sexuelles sur deux patientes". Les faits se seraient produits au sein du bâtiment des urgences réanimation médecines à Purpan (URM).
Mise en examen et détention provisoire
Une patiente de l'hôpital Purpan à Toulouse a en effet porté plainte pour viol. Elle était sortie fumer vers 23h. Sur le parvis du bâtiment, un homme lui indique chercher les toilettes. La jeune femme l'accompagne pour lui montrer le lieu lorsque celui-ci l'agresse et la viole. Selon la direction de l'hôpital, "les équipes des services de sécurité et la police ont été immédiatement averties par le personnel soignant", l'agresseur présumé a été interpellé.
L'homme, sans domicile fixe et âgé d'une trentaine d'années, a été mis en examen et placé en détention provisoire, a indiqué le parquet de Toulouse ce mardi.
Une deuxième agression sexuelle
Une seconde patiente de ce service URM a signalé avoir été également victime d'une agression sexuelle. Elle aurait été agressée par un autre patient. "Le personnel de l'établissement est immédiatement intervenu pour éloigner celui-ci et s'assurer de l'état de santé de la patiente". Le procureur a été saisi de l'enquête "pour éclaircir les circonstances de cette agression présumée", précise le communiqué.
Pour cette seconde affaire, une enquête est en cours. Le parquet indique que la victime et le violeur présumé étaient tous deux hospitalisés en psychiatrie. Aucun n'a pu être auditionné pour l'heure. Leur état de santé ne le permettant pas.
Deux affaires distinctes
Suite à ces deux signalements qui, selon l'hôpital, "n'ont pas de lien entre eux ", un accompagnement psychologique a été mis en place pour les professionnels du service. Par ailleurs, la directrice de garde a rencontré dès ce week-end les familles des deux patientes.
La direction du CHU souligne que "la réaction des professionnels de santé présents et des équipes de sécurité, qui étaient à effectif complet au moment des faits, a été immédiate et exemplaire pour prendre en charge les patientes".
Depuis 2016, un plan de sécurisation de l'établissement a été mis en place avec 150 personnes mobilisées 24h/24 et 600 caméras de vidéo surveillance.