Une enquête pour tentative d'assassinat est désormais ouverte après l'agression de ce lundi 21 novembre qui s'est déroulée à Saint-Orens, près de Toulouse. Un homme a d'abord foncé en voiture vers un bar avant d'attaquer son ex et nouveau compagnon avec une machette.
"Ce matin, 21 novembre 2022 vers 11h, une agression avec arme se produisait dans un bar de Saint-Orens, occasionnant trois victimes, dont le propre agresseur", indique le procureur de la République de Toulouse dans un communiqué. Une enquête pour tentative d'assassinat sur conjoint est ouverte et confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie de Villefranche-de-Lauragais.
Attaque à la machette
L'assaillant, âgé de 37 ans, a tout d'abord foncé au volant de sa voiture vers la façade du 52 avenue de Gameville à Saint-Orens-de-Gameville, au sud de Toulouse. L'endroit abrite un bar-restaurant où son ex-compagne travaille en tant que serveuse.
L'homme entre dans l'établissement, "armé d'une machette et d'un cutter". Il porte "plusieurs coups de machette à son ex, l'atteignant à la tête et dans le dos, et blesse également son nouveau compagnon à la jambe".
Ensuite, il revient à sa voiture pour s'emparer d'un bidon de combustible et met le feu à l'arrière du comptoir du bar. Ses deux victimes, elles, se réfugient dans un commerce voisin. "L'agresseur se tranche la gorge, occasionnant la section de vaisseaux importants". Hospitalisé en urgence absolue, son pronostic vital pourrait ne plus être engagé ce soir.
La vie des deux victimes, également prises en charge immédiatement sur le plan médical, n'est plus en danger. L'ex compagne de l'agresseur a pu rentrer chez elle, indique le procureur. Et son nouveau compagnon, lui, sera opéré d'une fracture de la jambe.
Un premier "accrochage" entre le couple séparé
"Cette agression survient dans le cadre de la séparation du couple, non-acceptée par l'agresseur. Les gendarmes de Saint-Orens étaient déjà intervenus le 30 octobre, révèle le procureur de la République à Toulouse, suite à une collision entre les véhicules respectifs du couple séparé."
Mais après enquête et auditions des deux protagonistes, les gendarmes n'avaient pas pu établir le caractère volontaire de l'accrochage. "L'homme avait été poursuivi pour une infraction routière de défaut de maîtrise de son véhicule".
Le procureur de la République précise que l'agresseur devrait pouvoir être entendu ce mardi 22 novembre par les gendarmes de la brigade de recherches de Villefranche-de-Lauragais, en charge de l'enquête.
