Favoritisme dans l'attribution de marchés publics : perquisition visant Gérard Trémège à la mairie de Tarbes

Une juge d'instruction et des gendarmes de la brigade financière ont perquisitionné ce mercredi après-midi la mairie de Tarbes, dans le cadre de l'enquête pour favoritisme dans la passation des marchés publics. C'est le maire Gérard Trémège qui est particulièrement visé.

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Une perquisition a été menée ce mercredi après-midi à la mairie de Tarbes (Hautes-Pyrénées) par la juge du pôle de l'instruction de Pau chargée de l'enquête sur des soupçons de favoritisme dans la passation de marchés publics, a-t-on appris d'une source proche de l'enquête.

Cette perquisition, menée avec des gendarmes de la brigade financière de Toulouse, s'est déroulée dans le cadre d'une information judiciaire ouverte en septembre par le parquet de Pau contre X sur des faits d'abus de biens sociaux, favoritisme, à l'occasion de l'obtention par un architecte tarbais et une entreprise locale du bâtiment d'au moins un marché public.

Ça fait 13 ans que je suis maire, je serai devenu malhonnête au bout de 13 ans ?" a déclaré Gérard Trémège à sa sortie.





La perquisition a commencé en début d'après-midi ce mercredi en l'absence du maire qui n'était pas présent à ce moment dans les murs de la mairie. Il est arrivé un peu plus tard. Sortant à nouveau de l'hôtel de ville en fin d'après-midi, il a indiqué aux journalistes présents, dont celui de France 3 Midi-Pyrénées : "ça fait 13 ans que je suis maire, pensez-vous que je serait devenu malhonnête au bout de 13 ans ?".

D'après nos informations, la juge d'instruction et les gendarmes de la brigade financière se sont particulièrement intéressés à l'ordinateur portable et au téléphone de Gérard Trémège. La perquisition s'est ensuite déroulée dans différents services de la mairie. 



Le maire UMP de Tarbes, Gérard Trémège, candidat à sa réélection en mars 2014, a toujours dénoncé un complot dans cette affaire. Lors de sa conférence de presse de rentrée en septembre dernier, il avait déclaré : "Si demain on en arrivait à me mettre en examen sans fondement, ce sont les Tarbais qui jugeront (...) ils comprendront qu'on essaie de démolir la personne, quand on ne peut pas s'attaquer au travail qu'il a accompli". Il a
assuré à plusieurs reprise n'avoir rien à se reprocher et a mis en cause son vieil adversaire, le socialiste Jean Glavany (qui ne brigue pas son siège à la mairie contrairement à 2008), ainsi que le préfet.
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