Hautes-Pyrénées : Emmanuel Macron à Bagnères-de-Bigorre et Lourdes, une visite pour promouvoir la relance économique

Après une première journée dans les Pyrénées, jeudi pour suivre le Tour de France, Emmanuel Macron poursuit sa visite. Un périple consacré à l'économie locale à Bagnères-de-Bigorre puis à Lourdes, très touchée par la crise sanitaire. Le président a été interpellé par un homme dans la ville pèlerine.

Après avoir entonné le chant Pyrénéen jeudi, l'ambiance est un peu moins festive ce vendredi pour Emmanuel Macron. Le Président de la République enchaîne deux visites économiques, à Bagnères-de-Bigorre puis dans la ville pèlerine de Lourdes avec un passage devant le sanctuaire. Une première !

La première visite est consacrée à une "réussite". Celle de l'usine du groupe ferroviaire espagnol CAF, à Bagnères-de-Bigorre, soutenue par France Relance et qui a obtenu le marché pour la rénovation des rames du RER A et B, en Ile-de-France mais aussi celui pour la réalisation de 28 trains Intercités et une option pour 73 autres. Des contrats qui devraient permettre la création de 250 emplois dans les Hautes-Pyrénées. 

Le choix de CAF Constructions n'est pas du tout un hasard pour le chef de l'Etat. L'entreprise bigourdanne a investi 25 millions d'euros pour moderniser son outil de production et va bénéficier ainsi de 700 000 euros de financement public dans le cadre du plan de relance. 

On n'a pas d'industrie s'il n'y a pas d'investissements

Emmanuel Macron

Grâce à cette visite, le Président de la République a pu promouvoir ses réformes économiques.

"Nous pouvons redevenir une grande nation industrielle. Et nos territoires peuvent redevenir des territoires industriels cohérents avec nos choix pour la nation. Notre ambition est de décarbonner notre économie. Et en ce sens, la filière ferrovière a un très bel avenir", s'est réjoui Emmanuel Macron devant une centaine de salariés de l'usine. 

"Honte à vous, Macron !", Emmanuel Macron interpellé par un homme

Emmanuel Macron a continué son périple pour aller à Lourdes. Il s'est rendu devant le sanctuaire de la cité mariale, une première pour un président de la Vème République. Il est arrivé sur place en milieu d'après-midi pour passer devant la grotte où Bernadette Soubirous a eu des visions de la Vierge Marie en 1858.

Le début de la visite a été animé puisqu'un homme a hurlé "Honte à vous, Macron !", alors que le Président commençait à rencontrer les pèlerins, qui étaient plusieurs centaines. L'homme en question a également qualifié le président "d'atheé primaire" avant d'être rapidement interpellé par les forces de l'ordre.

Cette visite dans ce haut lieu du catholicisme était pleine de sens, la Cité mariale a été durement marquée par la crise sanitaire du covid. Le plus grand centre de pèlerinage catholique français a souffert de sa fermeture durant le confinement.

Avant de se rendre au sanctuaire, le chef d'État a rencontré des professionnels du tourisme de la deuxième plus grande ville hôtelière de France, après Paris.

Lourdes, 2e ville hôtelière de France

Lourdes accueille désormais nombre de pèlerins français, mais les pèlerins venus d'autres pays ne répondent pas présent cette année : "Les étrangers, qui représentaient 65% des pèlerins, ne sont pas là, notamment les grands groupes, à l'exception de quelques Italiens et Espagnols" a indiqué Mrg Antoine Hérouard, le délégué apostolique du lieu.

La Cité mariale compte accueillir 1 million de visiteurs cette année contre 3,5 millions habituellement et elle dépend à 90% du tourisme.

Mais cette visite présidentielle est également éminemment politique puisqu'Emmanuel Macron est venu le 16 juillet, journée de la dernière apparition de la Vierge Marie, dans la grotte de Massabielle. Une occasion peut-être de se rapprocher de l'électorat catholique de France, en vue de l'élection présidentielle de 2022.

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