Les fêtes de l'Assomption sont célébrées avec beaucoup moins de monde à Lourdes. Et les pèlerins présents doivent respecter les gestes barrières comme le port du masque et la distanciation sociale.
A Lourdes, ville où Marie serait apparue, le 15 août est l'une des dates les plus importantes. Dans cette commune, qui fait partie des lieux de pèlerinage les plus importants pour les chrétiens du monde, les fêtes de l'Assomption sont particulièrement attendues.
Chaque année la cité mariale reçoit 3 millions de visiteurs dont 1,2 millions de pèlerins au sanctuaire ce qui fait de Lourdes la deuxième ville hôtelière après Paris. 61% des visiteurs sont étrangers, les plus nombreux sont des Italiens. Mais en pleine période de crise sanitaire beaucoup de vols sont annulés et des pays imposent des quarantaines.A Lourdes il y a donc beaucoup moins de touristes cette année. Et l'Assomption se célèbre pour la première fois en comité de 10 000 personnes. Pour suivre en direct ce qu'il se passe à la grotte de Lourdes :Journée de prière et de joie à @lourdes_france en cette fête de l’#Assomption. Après la procession d’hier soir, la messe réunira les pèlerins autour du Cardinal Parolin. Les malades seront au cœur de notre prière. C’est aussi l’occasion de prier pour la France. @PeleNational
— Olivier Ribadeau Dumas (@ORDUMAS) August 15, 2020
5 000 pèlerins maximum à la Basilique Saint-Pie X
La Basilique Saint-Pie X limite son accès à 5 000 personnes, et le port du masque y est obligatoire.
Peu de malades, et interdiction de toucher la grotte
Cette fête de l'Assomption de Marie à Lourdes est également marquée par l'interdiction de toucher les parois de la grotte, et par la faible présence des malades pour la première fois dans la plus grande ville de pèlerinage de France. Sur place, au niveau de la grotte, des cercles de distanciation sociale sont marqués au sol.Le cardinal Pietro Parolin, bras droit du Pape, a fait le déplacement. Interrogé sur la possibilité de la venue du Pape à Lourdes, il a émis une possibilité pour 2021 ou 2022, à condition que la situation sanitaire le permette.
En vidéo, le reportage de Cécile Bonté-Baratciart et Manon Bazerque :