Le maire UMP de Tarbes Gérard Trémège présenté à un juge d'instruction de Pau

Après 48 heures de garde à vue, le maire de Tarbes a été transféré tôt ce jeudi matin au palais de justice de Pau pour être présenté à un juge d'instruction en vue de sa mise en examen. Quatre autres personnes, dont sa compagne ont été mises en examen mardi dans cette affaire.

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Le maire UMP de Tarbes (Hautes-Pyrénées) Gérard Trémège, qui était en garde à vue depuis 48 heures a été transféré ce jeudi matin au palais de justice de Pau (Pyrénées-Atlantiques) pour y être présenté à un juge d'instruction a indiqué le parquet de Pau, confirmant une information du journaliste de France 3 Midi-Pyrénées sur place. 

Gérard Trémège pourrait être mis en examen dans les heures qui viennent. 

Quatre personnes ont été déjà mises en examen dans le cadre d'une enquête sur des faits présumés de prise illégale d'intérêt à Tarbes, dont Isabelle Bonis, la compagne du maire UMP de la ville, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

Cette enquête porte notamment sur l'octroi de marchés publics par la mairie et la revente de terrains et biens immobiliers par la municipalité. 

Isabelle Bonis a été mise en examen pour "favoritisme, prise illégale d'intérêts et complicité et recel de ces deux infractions", de même que deux chefs de service de la mairie. Un troisième responsable municipal, chargé de la voirie, a quant à lui été mis en examen pour "trafic d'influence passif". Les quatre mis en examen ont tous été remis en liberté sous contrôle judiciaire. 

Ces auditions ont lieu dans le cadre de l'information judiciaire qui a été ouverte contre X en septembre 2013, à Pau, au sujet de faits présumés de prise illégale d'intérêt et de recel, ainsi que "d'atteinte à l'égalité des candidats dans les marchés publics (favoritisme)".

Début mars 2015, six personnes avaient déjà été placées en garde à vue à la gendarmerie de Tarbes dans cette enquête, dont deux chefs de service de la municipalité.

Une douzaine de personnes au total ont été entendues, et le domicile de certaines perquisitionné, depuis le début de cette affaire, qui n'avait jusqu'alors jamais débouché sur une mise en examen.

Selon une source proche du dossier, l'enquête concerne les conditions de réalisation de marchés publics mais également la cession d'une maison par la mairie à vil prix, revendue ensuite beaucoup plus cher après avoir été transformée par la compagne du maire.

Lors d'une conférence de presse en février 2014, M. Trémège avait reconnu que la mairie avait cédé cette maison à une société civile immobilière, dont Mme Bonis était actionnaire, pour 15.000 euros seulement, car elle était "dégradée". Mme Bonis, architecte, avait ensuite réalisé pour plus de 200.000 euros de travaux dans la maison selon M. Trémège, avant de la revendre 450.000 euros en 2012.

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