Ce mercredi 1er avril les policiers de Tarbes (Hautes-Pyrénées) ont découvert le corps sans vie d'une femme, dans son propre appartement. Elle a succombé aux coups de son compagnon, qui a essayé de mettre fin à ses jours à l'arrivée des forces de l'ordre.
Pour l'heure, impossible de déterminer l'heure exacte des faits. Mercredi 1er avril au matin, un homme âgé de 54 ans appelle sa mère, qui vit à Bordeaux, pour lui dire qu'un drame vient de se produire à Tarbes (Hautes-Pyrénées) où il vit : il a tué sa compagne. La mère prévient immédiatement les forces de l'ordre de Bordeaux qui préviennent la police de Tarbes.
La police de Tarbes arrive sur place aux alentours de 14 heures, d'après le procureur Pierre Aurignac, qui explique la difficulté dans un premier temps, pour trouver l'endroit exact où les faits se sont déroulés :
Le monsieur n'avait pas de domicile, et la femme avait changé d'adresse récemment.
Tentative de suicide
Lorsque les forces de l'ordre arrivent sur le lieux du féminicide, l'homme tente de mettre fin à ses jours avec une arme blanche avant de "se jeter sur les policiers qui réussissent à l'interpeller", précise le procureur de Tarbes. Pour l'heure, l'homme se trouve à l'hôpital.
On pensait qu'il n'allais pas survivre, raconte le procureur Pierre Aurignac, il est finalement sorti du bloc opératoire hier soir, donc il va vraisemblablement s'en sortir.
L'auteur de ce féminicide n'a donc pas encore été entendu.
Passif violent
L'homme qui a tué sa compagne par ses coups, avait des antécédents, remarque le procureur de Tarbes. Il était connu des forces de l'ordre pour avoir violenté son ex épouse.
Le commissariat de police de Tarbes et l'antenne police justice de Pau sont en charge de cette affaire.
La femme qui est décédée par les coups de son compagnon était âgée de 50 ans. Son autopsie aura lieu demain, vendredi 3 avril, à l’institut médico-légal de Toulouse.
Violences conjugales et confinement
Le procureur de Tarbes rappelle une augmentation des violences conjugales dans les Hautes-Pyrénées depuis le début du confinement d'après les associations. En revanche, cette hausse "ne s'est pas traduite par davantage de plaintes dans les services de police et de gendarmerie". Dans toute la France, associations et forces de l'ordre craignent que le confinement aggrave les violences dans les familles.
A Villeneuve-Tolosane près de Toulouse, une cellule spéciale de la gendarmerie travaille sur les violences conjugales. Elle s'appelle CeLViC : Cellule de Lutte contre les Violences Conjugales.
Cette section de la gendarmerie rappelle que les dérogations sont évidement possible pour aller porter plainte, des relogements sont également mis en place.