La menace d’une fermeture des Urgences de Bagnères-de-Bigorre, dans les Pyrénées, pesait lourd sur le centre hospitalier bagnérais. Une solution a finalement été trouvée pour assurer la continuité de l'accueil et du fonctionnement du service d'urgence pendant l’été, jour et nuit.
L’inquiétude et la contestation grondait dans les Hautes-Pyrénées depuis plusieurs semaines alors que les Urgences de Bagnères-de-Bigorre, près de Tarbes, avaient l’épée de Damoclès au dessus de la tête.
Bonne nouvelle, elles resteront ouvertes pendant la période estivale. Les problèmes ne sont toutefois pas résolus. Une manifestation du personnel s'est d'ailleurs tenue devant l'ARS des Hautes-Pyrénées mardi 15 juin. Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées dans le cadre de la Journée Nationale d’action des personnels de santé et de l’action sociale.
Au centre des revendications, la revalorisation salariale équitable pour tous les personnels de santé. Ces derniers déplorent les nombreuses suppressions de postes et l’accumulation de fatigue des équipes de soin.
Une délégation de sept personnes a été reçue à l’agence régionale de santé (ARS) et a obtenu gain de cause sur la fermeture des urgences de nuit cet été. Une solution a été trouvée pour les conserver ouvertes pendant la période estivale, jour et nuit.
Une décision qui permet un sursis pour trouver des médecins urgentistes titulaires et faire appel à des urgentistes d’autres établissements de santé. Une convention sera signée avec d’autres établissements du département, dont l’hôpital de Lourdes et la polyclinique de l’Ormeau mais aussi avec le CHU de Purpan.
Par ailleurs l’ARS propose de former des généralistes et de recourir à des médecins juniors en troisième année d’études.
En attendant les syndicats profitent de la campagne des départementales et régionales pour continuer d’alerter sur la situation inquiétante de l’hôpital de Bagnères-de-Bigorre.