La cérémonie d'hommage au parachutiste français du 1er régiment de hussards de Tarbes, mort au Mali, s'est déroulé ce mardi après-midi en présence de la ministre des armées Florence Parly. Il a été victime d'une attaque de groupes armés terroristes.
Ce mardi, les obsèques du hussard parachutiste Tojohasina Razafintslama, qui a trouvé la mort lors d’une opération militaire le jeudi 23 juillet au Mali, ont eu lieu à Tarbes. Il a été "tué lors de combats contre les groupes armés terroristes, à la suite du déclenchement d’un engin explosif improvisé au passage de son véhicule blindé" d'après l'Elysée. Il s'agissait d'un véhicule-suicide chargé d'explosif. Deux autres soldats avaient été blessés.
Ce jeune soldat célibataire de 26 ans était parti au Mali dans le cadre de l'opération "Barkhane" quelques jours auparavant, le 14 juillet, après avoir effectué une mission en Nouvelle Calédonie. Il appartenait au 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes depuis 2018.
Emmanuel Macron a exprimé, dès l'annonce de la nouvelle de son décès, ses "très sincères condoléances à [la] famille et à tous ses frères d’armes". Frères d'armes qui se sont sans nul doute inclinés, comme le président de la République "avec un profond respect devant le sacrifice de ce militaire, mort dans l’accomplissement de sa mission au service de la France", même s'ils n'ont pu lui rendre hommage physiquement en raison de l'épidémie de Covid 19. La ministre des armées lui a remis à titre posthume la Légion d'honneur.
La famille du défunt originaire de Madagascar était, elle, présente. Elle a pu entendre, dans une atmosphère recueillie, les hommages de sa hiérarchie au jeune homme très apprécié, alors qu'il n'était en service que depuis deux ans. Il avait été décoré de la médaille de la défense nationale 'bronze' le 1er janvier 2019. Ce décès intervient à peine trois mois après la mort de deux légionnaires au Sahel.