Béziers : la campagne publicitaire pour le TGV validée par le tribunal administratif

La campagne d'affichage avait provoqué une vive polémique. Des associations féministes considéraient que les affiches publiées l'an dernier dans la ville portaient atteinte aux femmes. Sur l'une d'elles, une femme ligotée sur une voie ferrée et le slogan : "Avec le TGV, elle aurait moins souffert".

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Cinq associations féministes considéraient que les affiches publiées en septembre 2017 dans la ville portaient atteinte aux femmes.
Une femme ligotée sur des rails qui hurle à l’approche d’une locomotive à vapeur et cette phrase-choc  : «Avec le TGV, elle aurait moins souffert !».
Cette affiche, placardée dans les rues de la ville de Béziers en décembre 2017, n’a pas été jugée illégale sur le fond par le tribunal administratif de Montpellier. La décision a été dévoilée ce mardi soir par France Bleu Hérault.

L’illustration, défendue en personne par l’élu Robert Ménard en faveur de l’arrivée du TGV dans sa commune, avait rapidement suscité l’indignation de certains mouvements féministes ainsi que de la secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes.
Marlène Schiappa avait ainsi dénoncé « une campagne une fois de plus odieuse. »

L’ancienne ministre des droits des femmes Laurence Rossignol voyait elle dans cette affiche une référence à un fait divers d'alors. Dans la ville de Beauvilliers (Eure-et-Loire), un homme avait tué sa compagne de 34 ans en l’attachant aux rails peu de temps avant le passage d’un train, puis s’était suicidé.
 

Une seconde victoire 


Au mois de décembre, en référé, le tribunal avait déjà rejeté leur demande de retrait des affiches. Le tribunal a ici estimé que


Les affiches ont pour objet de promouvoir la présence d’une ligne TGV à Béziers, qui est un objectif d’intérêt général. Elles ne constituent pas une promotion des violences faites aux femmes et ne visent pas un genre de personne en particulier.
 

Le juge a ajouté que «ces affiches ne sont pas une atteinte à la dignité humaine et ne constitue pas une forme de harcèlement à l’égard des personnes de sexe féminin».

Robert Ménard a célébré ce succès judiciaire, n’hésitant pas à s’en prendre personnellement à Marlène Schiappa. «Quand cette reine de l’appel à la délation reçoit un tel camouflet je dis bravo !», a-t-il tweeté.
 
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