Suite à l’effondrement du faux plafond d’une classe de l’école Pellisson-Barbeyrac, le 29 mai dernier, causant plusieurs blessures légères chez les élèves d’une classe de CM2, un diagnostic approfondi des plafonds des écoles de Béziers a été réalisé.
Suite à l’effondrement du sous-plafond d’une classe de l’école Pellisson-Barbeyrac, le mardi 29 mai, causant plusieurs blessures légères chez les élèves d’une classe de CM2, un diagnostic approfondi des plafonds des écoles de Béziers a été réalisé.
Selon la mairie, la conclusion de cet examen est claire et rassurante : aucun élève des écoles municipales n’est en danger et tous pourront terminer sereinement l’année scolaire.
Examen approfondi
En effet, tout l’après-midi du mercredi 30 mai et toute la journée du samedi 2 juin, les équipes de la direction des bâtiments de la Ville de Béziers ont travaillé à l’examen de l’état des plafonds des bâtiments scolaires de la commune qui seraient susceptibles d'abriter des plafonds de type ‘‘plafonnette’’, leur typologie étant la seule à présenter unéventuel risque.
Les bâtiments des écoles Barbeyrac, Auguste Comte et Pellisson avaient été controlés en priorité dès le mardi 29 mai, jour de l’accident.
Par précaution, il avait été décidé de fermer les six classes de l’école Barbeyrac. Elle rouvriront demain.
Aucun risque décelé
Ce premier diagnostic confirmait que les plafonds des autres bâtiments de ce groupe scolaire ne présentaient aucun risque d'effondrement.
La Ville de Béziers a ensuite planifié les visites de contrôle en dehors des heures d’ouverture des écoles, bénéficiant du concours d'un membre de l'unité ‘‘sauvetage, déblaiement et risques bâtimentaires’’ des sapeurs pompiers de l’Hérault, d'un bureau d’études techniques structures expert international en bâtiment, et du responsable du bureau de contrôle Veritas.
Les "plafonnettes" en question
La ville de Béziers compte 43 bâtiments scolaires, représentant une superficie de 51.000 m2 de planchers.
Sur ces 43 bâtiments, on en dénombre 16 dont la construction date d’avant 1950 et seraient donc susceptibles d’abriter ce type de plafonds.
Ces 16 bâtiments ont fait l’objet d’un diagnostic rigoureux afin de repérer la présence éventuelle de plafonds de type ‘‘plafonnette’’ et de vérifier l'état et la solidité de l'ensemble de ces plafonds (près de 19.500 m2).
Pièces fermées à Riquet-Renan et à la maternelle Lakanal
Suite à l'inspection, il ressort que seuls deux bâtiments contiennent des plafonds en ‘’plafonnettes’’ (outre l’école Barbeyrac) : l’école primaire Riquet-Renan (un sanitaire, un couloir et un bureau) et l’école maternelle Lakanal (un dortoir et une salle polyvalente).
A l’issue de ces différentes inspections, il ressort donc que, outre les six classes de l’école Barbeyrac (fermée depuis mardi), aucune autre salle de classe n’est dotée de sous-plafond similaire et ne présente de danger.
Les cinq pièces des écoles Riquet-Renan et Lakanal ont été immédiatement interdites d’accès et feront l’objet de travaux dès cet été.