Course-poursuite, cul-de-sac, gendarme renversé... le chauffard sans permis aurait "pris peur" en voyant l'arme du militaire braquée sur lui

Un homme a été condamné à six ans de prison après avoir percuté un gendarme qui pointait son arme de service dans sa direction. Après un refus d'obtempérer, il avait engagé avec deux militaires une course-poursuite d'une vingtaine de minutes suite à un excès de vitesse.

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Après un refus d'obtempérer, il avait engagé avec les gendarmes une course-poursuite de 21 kilomètres le 20 août dernier, vers 18h30, dans la commune de Puisserguier, dans l'Hérault.

Un homme a été condamné ce 25 septembre à six ans d'emprisonnement par le tribunal correctionnel de Béziers. 

L'homme avait été poursuivi par deux motards de la brigade motorisée de gendarmerie de la compagnie de Béziers après avoir été contrôlé à 136 km/heures sur un axe limité à 90, communique le procureur de la république de Béziers, Raphaël Balland. 

Une fuite après qu'un gendarme a braqué son arme de service dans sa direction 

Après une course-poursuite d'une vingtaine de minutes, l'homme s'est retrouvé dans un cul-de-sac face aux gendarmes. L'un d'eux l'attendait "son arme de service pointée dans sa direction", indique le procureur. L'homme a alors donné "un coup de volant en direction du motard" et l'a percuté, et a fait chuter la moto. Il a occasionné au gendarme concerné une fracture du tibia gauche, donnant lieu à 10 jours d'incapacité totale de travail. L'homme s’est alors enfui "à vive allure".

Les gendarmes de la compagnie de Béziers ont par la suite identifié l'homme concerné grâce à des investigations. Ce dernier a été interpellé le 24 août dernier à Réalmont, dans le Tarn, où il avait été localisé. 

Pas titulaire du permis de conduire et véhicule pas assuré

Durant sa garde à vue, il a expliqué son comportement "par la crainte d'être interpellé, n'étant pas titulaire du permis de conduire et son véhicule n’étant pas assuré. Il affirmait avoir pris peur en voyant l'arme braquée sur lui", détaille le procureur. 

L'homme avait déjà été condamné à cinq reprises, notamment pour violences et refus d'obtempérer. Il était en récidive légale. Lors du procès, il a présenté ses excuses aux gendarmes, affirmant avoir pris conscience de la gravité des faits.

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