Que s'est-il passé exactement dans l'hôtel des joueurs de Béziers après leur match à Vannes, le 31 mai dernier. Plusieurs d'entre eux sont accusés d'avoir forcé la porte de l'établissement et d'avoir menacé la gérante. Selon le club de l'Hérault, "cinq à six joueurs seraient en cause".
Une enquête a été ouverte pour des menaces de mort ainsi que des dégradations commises dans un hôtel proche de Vannes après la demi-finale de rugby entre Béziers et Vannes le 31 mai, a-t-on appris mercredi auprès du parquet.
L'hôtel étant fermé à leur retour tardif en fin de nuit, des joueurs de l'ASBH (Association sportive de Béziers Hérault), ont forcé la porte de l'établissement, situé à Theix-Noyalo à une dizaine de kilomètres de Vannes, et se sont servis en alcool. Ils auraient également proféré des menaces de mort et une plainte a été déposée, a indiqué le procureur Maxime Antier, selon lequel "les investigations se poursuivent" et l'enquête confiée à la gendarmerie.
Un joueur "identifié et convoqué"
Selon Ouest-France, qui a révélé les faits, la gérante de l'hôtel aurait fait l'objet de ces menaces de mort. Le club de Béziers "cherche toujours à savoir ce qu'il s'est exactement passé pour prendre des mesures disciplinaires en interne. Un joueur a été identifié et convoqué", a indiqué le club au quotidien breton. "Cinq à six joueurs seraient en cause. Ils n'avaient pas le digicode et auraient abîmé la porte pour rentrer. Il a aussi été question de dégradations, dont des verres brisés et du mobilier dégradé dans une chambre", a ajouté le club auprès de Ouest-France.
Contacté par France 3 Occitanie, le club de Béziers n'a pas souhaité répondre aux questions de ses journalistes.
Interrogé par le journal Midi Libre, l'ASBH avait indiqué que ses joueurs avaient eux-mêmes fait l'objet "d'insultes racistes répétées" de la part des propriétaires de l'établissement.
Ecrit avec l'AFP.