Au cours d'une altercation avec sa voisine de palier à Béziers, samedi 30 novembre, un homme de 61 ans est mort après avoir reçu un coup de couteau au niveau de la carotide. Sa voisine de palier, interpellée peu après, a été mise en examen pour meurtre et incarcérée à l'issue de sa garde à vue.
Il gisait dans une mare de sang. Le 30 novembre 2024, en début de soirée, les secours sont intervenus dans un immeuble du centre-ville de Béziers pour tenter de réanimer un homme de 61 ans. Il a été mortellement blessé par arme blanche au niveau du cou.
Interpellée avec sa fillette
Sa voisine de palier, une femme de 22 ans, elle aussi recouverte de sang et accompagnée de sa fille âgée de six ans, a été interpellée par des policiers du commissariat de Béziers dans la rue à proximité de leur immeuble.
"Dans l'après-midi du 2 décembre 2024, à l'issue de sa garde à vue, la jeune femme mise en cause a été présentée par le parquet devant un magistrat instructeur du tribunal judiciaire de Béziers, et mise en examen pour meurtre. Elle a ensuite été placée en détention provisoire", précise Rapahël Balland, procureur de la République de Béziers, dans un communiqué.
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Confuse
Devant les enquêteurs et le magistrat instructeur, la jeune femme a contesté avoir intentionnellement donné la mort à son voisin de palier. Très confuse et livrant des versions successives, elle a affirmé qu'il s'agissait d'un accident survenu au cours d'une altercation entre elle et le défunt à propos du comportement qu'il aurait eu l'égard de sa fille.
Son voisin l'aurait physiquement agressée tout en tenant un couteau de cuisine avec lequel il se serait finalement lui-même embroché dans la bagarre.
Raphaël Balland, procureur de la République de BéziersCommuniqué
Carotide sectionnée
L'autopsie a permis de déceler une blessure profonde par arme blanche ayant notamment sectionné la carotide, ne laissant aucune chance de survie à la victime. Le sexagénaire n'avait jamais fait l'objet de poursuites judiciaires.
Déjà condamnée
À l'inverse, la jeune femme avait été récemment condamnée le 18 octobre 2024 pour soustraction d'enfant par un ascendant, à 15 mois d'emprisonnement avec sursis, pour s'être enfuie en Espagne entre septembre 2021 et mai 2023 avec sa fille, alors que celle-ci avait été confiée par un juge des enfants au Conseil départemental de l'Hérault.