Les élèves de l'école élémentaire de Vendres ont participé à la cérémonie du centenaire de l'armistice le 11 novembre. Une exposition basée sur des photos de l'époque partiellement colorisées est également installée au collège du village. Une façon concrète de transmettre l'histoire de 14-18.
En tête du défilé du 11 novembre, les enfants du village. Une tradition à Vendres, près de Béziers. Chaque année, ils chantent la Marseillaise, accompagnés par les élèves de l'école de musique.
Quand on les interroge sur cette première guerre mondiale, si loin d'eux, ils en racontent les images d'horreur, ce sont elles qu'ils ont surtout retenues.
Dans le monument aux morts du vieux cimetière, 5 poilus sont enterrés. Leurs photos sont presque effacées mais elles laissent encore voir leur extrême jeunesse.Les soldats étaient dans la boue, avec les rats, sous terre avec des squelettes
Les noms des morts pour la France sont solennellement égrenés.
A Vendres, 20% des soldats de la Grande Guerre sont morts au champ d'honneur, 20% sont revenus mutilés.
Pour ce centenaire de l'armistice, le village accueille aussi une exposition, installée au collège Françoise Giroud, à destination des 700 collégiens et des 200 enfants de l'école primaire, mais accessible à l'ensemble de la population jusqu'au 23 novembre.
L'exposition "couleurs du passé" retrace l'histoire de la première guerre mondiale. C'est Alain d'Amato qui l'a réalisée à partir de son livre sur 1914-1918.
Avec ses photos partiellement colorisées, la vie des soldats et des civils devient plus proche de la nôtre.
Et, pour Richard Vassakos, historien, enseignant et adjoint au maire, c'est très utile pour faire comprendre l'époque aux plus jeunes.
A l'occasion du centenaire, des lettres, des objets ont ressurgi et on se sert de ça pour donner de la chair à l'histoire. On part du bas, à hauteur d'hommes pour faire comprendre la densité des combats.
En tous cas, Antoine, Maximilien et les adolescents de Vendres ont bien compris le message des poilus de la "Der des der" : plus jamais ça!
Si un jour on l'oublie, c'est comme si on oubliait le passé, ce qu'il s'est passé et pourquoi on est là maintenant.
Si on continue d'en parler, ça fait une prévention pour ne pas que cela arrive à nouveau