Une transmission du virus de la dengue a été identifiée dans le département de l’Hérault, sur la commune de Cessenon-sur-Orb, au nord de Béziers. Ce cas autochtone a été pris en charge et son état de santé du patient n’inspire pas d’inquiétude.
Selon la préfecture de l'Hérault, une personne a été infectée mi-juillet alors qu’elle séjournait à proximité d’une zone de baignade et d’activités nautiques entre les communes de Cessenon-sur-Orb et de Murviel-lès-Béziers, au lieu-dit Le Réals. Le cas importé à l’origine de la contamination, de retour de voyage en zone à risque, a été identifié à proximité.
La dengue est une maladie généralement bénigne dont les symptômes, proches de ceux de la grippe avec forte fièvre, douleurs articulaires et maux de tête importants, peuvent être temporairement invalidants.
Cette maladie se transmet de personne à personne par l’intermédiaire de la piqûre d’un moustique tigre (Aedes albopictus) préalablement infecté par le virus.
Un cas autochtone
Depuis le début de la période de surveillance saisonnière le 1er mai et à l’exception de cet événement, l’ensemble des cas signalés au niveau national sont des cas «importés», en lien avec des voyageurs de retour en France. Un cas est dit autochtone» quand une personne contracte la maladie sans avoir voyagé en zone contaminée dans les 15 jours précédant l’apparition des symptômes.Compte tenu de ce cas «autochtone» identifié dans le département de l’Hérault, des mesures renforcées de prévention sont mises en œuvre à proximité du cas et de la zone concernée.
En 2015, plusieurs cas avaient été détectés à Nîmes, 5 en août et septembre puis 7 en novembre, nécessitant une vaste opération de démoustication. Puis en 2018, 2 cas avaient été enregistrés à l'automne à Clapiers et Nîmes.
Des mesures renforcées de prévention
Pour éviter une éventuelle propagation du virus, des mesures renforcées de prévention et de surveillance sanitaire sont mises en œuvre. Elles mobilisent les services de l’Etat, de l’ARS Occitanie, de Santé Publique France, ainsi que les professionnels de santé du secteur et l’opérateur de démoustication.Une enquête épidémiologique de proximité sera réalisée dans les prochains jours auprès du voisinage afin d’identifier d’éventuelles autres personnes malades. Les professionnels de santé du secteur sont également sensibilisés au repérage de personnes malades et à leur signalement auprès de l’ARS.