L'information a de quoi choquer. Des dons récoltés lors du Téléthon 2017 dans la commune de Plaissan dans l'Hérault n'auraient jamais été reversés à l'AFM, l'association contre les myopathies. Une plainte a été déposée pour abus de confiance suite à ce qui peut ressembler à un détournement de fonds.
A Plaissan, entre Aspiran et Villeveyrac, dans l'Hérault, le Téléthon 2017 avait organisé un grand gala sur le terrain du stade municipal. Un spectacle pour 300 personnes sous chapiteau.
Aujourd'hui, l'organisatrice de la manifestation se retrouve accusée de malversation. Sur 1.700 euros de dons récoltés et affichés en mairie, seulement 130 euros ont été reversés à l'AFM, l'association françaises contre les myopathies.
Cette jeune femme dément tout enrichissement personnel. Elle témoigne en exclusivité pour France 3 Languedoc-Roussillon.
C'est une méprise. Les chiffres publiés sur le site de la mairie ont été publiés trop rapidement. Nous n'avions pas encore réglé les prestataires.
Sans aucun bénéfice au final, seules les recettes de la buvette ont tout juste permis de payer les prestataires.
Autre accusation : 2 chèques de donatrices n'auraient pas été encaissés à l'ordre de l'AFM.
Effectivement, avoue l'organisatrice, le chèque de don a été donné le jour du gala, à l'accueil... par erreur, cela n'a pas été comptabilisé en don mais en recette.
Selon la mairie et le conseil municipal, il n'y a pas eu détournement de fonds. L'organisatrice aurait été dépassée par le nombre de convives inscrits.
Avec 300 inscrits, le foyer municipal agréé pour 100 places assises au niveau de la sécurité, était trop petit. Il fallait donc louer un chapiteau. Ce que j'ai compris, c'est que le prestataire a donné à l'organisatrice, un prix oralement... et ensuite il y avait la TVA et ci et là etc... Y a un petit pataquès comme on dit dans le Midi qu'il faut éclaircir" explique Béatrice Negrier, maire de Plaissan et trésorière de l'antenne locale de l'AFM à l'époque des faits.
Une enquête est en cours pour faire la lumière sur cette affaire, suite à une plainte déposée par l'AFM, l’Association Française contre les Myopathies.