Après la faillite du géant de la droguerie en 2012, 139 boutiques Schlecker avaient été reprises pour être transformées. Mais Schlecker accuse toujours un déficit de 8 millions d'euros. Des dizaines de magasins vont être fermés, une trentaine d'emplois dans 6 boutiques sont menacés dans la région.
C'est la 2e mort des magasins Schlecker. Après la faillite du géant allemand de la droguerie/parfumerie, en 2012, les 139 boutiques françaises avaient été reprises par 4 ex-cadres dirigeants, épaulés par Système U.
En France, seules 70 seraient conservées. En Languedoc-Roussillon, une trentaine d'emplois est sur la sellette et 6 magasins vont fermer, à Montpellier, Béziers, Sète, Rivesaltes et Perpignan. Une pétition circule sur internet.
Inquiétudes à Montpellier
Des produits d'entretien et d'hygiène bon marché, c'était le coeur de métier des magasins Schlecker. Mais le modèle a vécu.
La boutique du Cours Gambetta, à Montpellier, est à vendre. En tout, 6 Schlecker vont fermer en Languedoc-Roussillon. 10 autres, passés sous enseigne "Utile", sont ou vont devenir des supérettes de ville. UpSud, la société mère, promet qu'aucun salarié ne sera laissé de côté.
Christelle Périsse a ainsi quitté le Cours Gambetta pour la nouvelle enseigne du boulevard de l'Observatoire, à deux rues d'écart, désormais à vocation alimentaire. Autant dire un nouveau métier.
A terme, son magasin emploiera 4 personnes à 35 heures. Des postes ont été réservés à 2 des 3 salariés du Schlecker Gambetta.
Les négociations ont commencé avec la direction. Elles devraient aboutir d'ici quelques mois.
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Reportage F3 LR : V.Luxey et N.Chatail