Affaire Léa : la justice renvoit le suspect devant les assises de l'Hérault

La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Montpellier a validé mardi l'ordonnance de renvoi devant la cour d'assises de l'Hérault de l'assassin et violeur présumé de la jeune Léa, dont la défense voulait obtenir l'annulation, a annoncé l'avocat de la partie civile, Me Marc Gallix.

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La cour a rejeté les arguments de Me Laurent Epailly, défenseur de Gérald Seureau, présentés le 16 mai à huis clos, réclamant l'annulation de la première garde à vue de son client. Celuic-ci, à l'issue de cette garde à vue, avait conduit les enquêteurs sur les lieux du crime, permettant la découverte du corps de la victime.

La cour a également récusé la seconde demande de Me Epailly, qui avait réclamé la requalification des faits reprochés à Gérald Seureau en "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner".

Le 26 mars, le juge d'instruction en charge de ce dossier avait renvoyé Gérald Seureau, 24 ans au moment des faits, devant les assises pour meurtre accompagné de viol, sur Léa, tuée à 17 ans.
Le procès pourrait se tenir au début de l'année 2014, selon Me Gallix.


Les aveux du suspect en janvier 2011

Gérald Seureau, un jeune homme âgé de 24 ans au moment des faits, avait reconnu lors de sa garde à vue avoir violé et tué Léa, 17 ans, amenant les policiers sur les lieux du crime. Selon l'autopsie, la lycéenne a été violée et tuée le 1er janvier 2011 après une soirée de Nouvel An à Montpellier.

La justice annule les aveux en janvier 2012

Mais en janvier 2012, la chambre criminelle de la Cour de cassation avait remis en cause la régularité de la garde à vue. La plus haute juridiction pénale avait en effet appliqué, rétroactivement, la législation du 14 avril 2011 réformant la garde à vue, qui exige que, conformément à la législation européenne, un avocat soit présent dès le début.
A la suite de cette décision, la cour d'appel de Toulouse avait annulé, le 7 juin 2012, les aveux du jeune homme en garde à vue, ainsi que ceux faits devant le juge d'instruction et les experts-psychiatres.

"Malgré l'annulation des aveux, il reste de nombreux éléments contre M. Seureau", a souligné Me Gallix, estimant que le procès allait se tenir sur des "éléments objectifs": "la découverte du corps grâce au suspect", "le rapport d'autopsie" ou encore "la découverte à côté de la victime d'une gourmette appartenant au suspect".

Me Laurent Epailly n'a pu être joint par l'AFP pour savoir s'il entendait se pourvoir en cassation. "Même si c'est le cas, ce n'est pas suspensif et le procès aura lieu", a précisé Me Gallix.
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