Plusieurs personnes ont été arrêtées, ce mardi matin, dans le sud-est de la France. Cette opération des policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure s'est traduite, dans le Gard, par l'arrestation de 3 suspects à Nîmes, 2 hommes de retour de Syrie et une femme.
Selon nos confrères de midilibre.fr, au moins quatre suspects ont été arrêtés à l'aube par des policiers cagoulés venus de Paris, lors de cette opération visant les milieux jihadistes et ciblant plus particulièrement des individus de retour sur le sol français après avoir combattu en Syrie ou en Irak.
Les 4 interpellations, 2 hommes et 2 femmes, ont eu lieu dans le Gard, à Nîmes et dans le Vaucluse puis les suspects ont été conduits et entendus à Montpellier.
Trois d'entre eux, une femme et les deux hommes, ont été arrêtés à Nîmes, a-t-on précisé de source judiciaire.
Quatre Français, dont deux hommes ayant séjourné en Syrie, ont été interpellés et placés en garde à vue pour "association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme", a déclaré à l'AFP le ministère de l'Intérieur.
Les policiers agissaient sur commission rogatoire d'un juge antiterroriste parisien, dans le cadre d'une information judiciaire ouverte le 28 février 2013 sur cette "filière syrienne de Nîmes", a ajouté une source judiciaire.
Plus de cinquante procédures sur des filières syriennes sont en cours à Paris.
Le préfet de région, invité de France 3, révèle le nombre de jeunes jihadistes partis du Languedoc-Roussillon pour combattre
En 2014, 50 jeunes Languedociens sont partis combattre en Syrie et en Irak. Des chiffres sans précédent qu'a révélé le préfet de région, Pierre de Bousquet, vendredi, sur notre plateau. Invité de notre 19/20, il a annoncé le renforcement du pôle régional de lutte contre les filières jihadistes.
Du jamais vu, même en Afrique et en Afghanistan, selon Pierre de Bousquet qui a précisé : "c'est beaucoup et c'est sans précédent".