Les travaux de la future ligne LGV entre Nîmes et Montpellier avancent à pas de géant. Sur le tracé, sortent de terre des dizaines d'ouvrages d'art de béton et d'acier. Au total, près de 200 vont être construits. Découvrez des images inédites de ce monumental chantier, grâce à un drone.
Dans la plaine du Vidourle, entre le Gard et l'Hérault, d'énormes travaux se poursuivent depuis plusieurs mois.
Peu à peu, se dessine le tracé de la future ligne à grande vitesse. Elle passera dans une zone très sensible en raison des risques de crues. Le chantier est confié à un ingénieur de 27 ans, Pierre Steffens.
2 années d'études ont été nécessaires pour, au final, construire ces 4 ouvrages d'art, en plus des viaducs qui vont enjamber le Vidourle et la RN.113. Une véritable course contre la montre et surtout contre les imprévus.
Les 80 kilomètres de ligne nouvelle doivent sauter de nombreux obstacles
A Lattes, le plus long viaduc, prévu en 3 parties, va franchir un cours d'eau, une route et un fleuve, le Lez.
L'un des principaux enjeux de ce contournement ferroviaire, c'est de faire passer TGV et trains de fret. D'où la nécessité d'un tracé le plus plat possible.
Près de Mauguio, pour respecter un minimum de dénivelé, la ligne va passer sous la route des plages.
L'ouverture du CNM est prévu en octobre 2017. Son coût, 2,3 milliards d'euros, en incluant les nouvelles gares TGV à Manduel et Montpellier.
Reportage F3 LR : F.Hertmann et F.Detranchant avec vues Ocvia