A trois jours du 1er tour et au moment où les électeurs ont reçu les professions de foi et les listes des candidats aux élections régionales , il est encore temps d'essayer de comprendre le mode de scrutin inédit des 6 et 13 décembre. Cinq vidéos pour comprendre.
Les élections régionales comment ça marche ?
Il s'agit d'un scrutin au suffrage universel à deux tours. Des listes différentes pour chaque département sont proposées aux électeurs. La répartition des sièges se fait grâce à une prime majoritaire : celui qui l'emporte, rafle d'emblée un quart des sièges puis on répartit le nombre de voix entre les sièges restant selon le poids démographiques des départements.La répartition des sièges est primordiale
Cette répartition des sièges entre départements est primordiale. Ainsi les trois départements Hérault, Gard et Haute Garonne représentent à eux seuls plus de la moitié des sièges de l'assemblée régionales, 80 sièges sur 158.Explications d'Emmanuel Négrier chercheur CNRS à Montpellier
Irons-nous voter les 6 et 13 décembre prochains ?
C'est la grande question quand on sait que seulement 60 pour cent des Français, sait qu'il y aura des élections en décembre et qu'à peine 40 % disent s'intéresser à ces élections. Une abstention encore plus forte dans la tranche des 18/ 25 ans.Explications d'Emmanuel Négrier chercheur CNRS à Montpellier
Emmanuel Négrier chercheur CNRS interrogé par Laurence cresuot
Les nouvelles compétences
A quoi servent les conseils régionaux? La donne change au 1er janvier 2016 après les élections régionales. la loi Notre, comprenez nouvelle organisation territoriale de la République a redéfini les compétences de chaque collectivité locale. Sur le papier la région devient la championne du dynamisme économique. Sur le papier seulement ?Explications d'Emmanuel Négrier chercheur CNRS à Montpellier.
Le poids du FN
13 régions au lieu de 22 : la carte de France des conseils régionaux sera bouleversée au soir du second tour et l'équilibre politique aussi. Jusqu'à présent toutes les régions étaient gouvernées à gauche exceptée une l'Alsace. Aujourd'hui le Front national espère l'emporter ou jouer le rôle d'arbitre.Explications d'Emmanuel Négrier chercheur CNRS à Montpellier.
Emmanuel Négrier chercheur CNRS interrogé par Laurence Creusot
Saurel outsider
Les électeurs bouderaient les partis traditionnels. Philippe Saurel dissident socialiste maire DVG de Montpellier, président de la métropole, en a fait la démonstration en remportant les municipales. peut-il jouer les trouble-fêtes dans cet élection et jusqu'à quel point ?Explications d'Emmanuel Négrier chercheur CNRS à Montpellier.