L'inquiétude persiste pour les 160 salariés de Schneider Electric à Fabrègues, près de Montpellier. L'entreprise de fabrication de transformateurs va supprimer 101 postes. 4 des 5 syndicats ont signé le plan de sauvegarde de l'emploi.
Ils étaient une bonne trentaine devant le siège de l'entreprise, ce lundi matin, pour montrer que ce plan de sauvegarde de l'emploi, ils n'en veulent pas. Mais pour cela, les salariés de Schneider Electric à Fabrègues devaient convaincre les syndicalistes attendus sur place, de ne pas signer cet accord, qui prévoit la suppression de 101 emplois.
Mais à l'issue de la rencontre, 4 des 5 syndicats ont signé le PSE proposé par Schneider Electric. Seule la CGT a refusé l'accord.
Les ex-Areva vendus à Schneider Electric
Les fermetures du site Schneider de la Pompignane, prés de Montpellier, celle d'un site Areva de Villeurbane font craindre le pire pour ces salariés de l'un des fleurons du CAC 40. Plus de 2 milliards de bénéfices en 2013 et surtout 1 milliard d'aide de l'état avec le CICE.
Le plan de sauvegarde de l'emploi prévoit pour les employés qui partent ou accepte la mobilité, une aide de 15.000 euros pour 20 ans de carrière. Une somme dérisoire pour des salariés désabusés.
Des propositions de reclassement seront faites mais ce sera dans les Alpes ou en région Centre, dans les sites de Tours et Orléans.
Fondé par Gérard Bru qui s'est depuis reconverti dans le vin, le site de Fabrègues pourrait conserver, à terme, 60 emplois sur les 160 actuels, pour fabriquer des transformateurs électriques.
Reportage F3 LR : L.Beaumel et T.Will