Le virus Zika provoque des microcéphalies chez le foetus et des paralysies respiratoires. Plusieurs pays dont la France demandent aux femmes enceintes de différer leurs voyages notamment aux Antilles. Le Languedoc-Roussillon est une zone à risque à cause de la présence du moustique tigre.
Depuis plusieurs semaines, les mêmes scènes se déroulent un peu partout aux Antilles, en Guyane et au Brésil. Les équipes de démoustication traquent le moustique tigre vecteur d'une nouvelle maladie : le virus Zika. Déjà 106 personnes ont été infectées en Martinique, près de 1 million au Brésil.
Doit-on s'inquiéter de cette épidémie en métropole et notamment en Languedoc-Roussillon, où sévit depuis plusieurs années, le célèbre moustique tigre ?
A l'EID, l'organisme en charge de la démoustication dans la région, on se prépare à l'arrivée du virus, mais pas avant le mois de mai et le réveil du moustique, vecteur de la maladie.
Pour faire face à cette période de risque, la surveillance du virus Zika sera intégrée au plan anti-dissémination de la Dengue et du Chikungunya. Un plan qui s'articule autour de la déclaration obligatoire de la maladie par les médecins, puis de la démoustication des zones où le malade aurait séjourné.
Ce plan a déjà été activé avec succès à Nîmes et à Montpellier, pour des cas de Dengue et de Chikungunya, notamment en 2015.
Le virus Zika n'est pas mortel et reste asymptomatique dans 80% des cas. Mais il pourrait être à l'origine de graves malformations foetales. La ministre de la Santé recommande d'ailleurs aux femmes enceintes de différer d'éventuels voyages aux Antilles ou en Guyane, où l'épidémie de Zika fait rage.
Reportage F3 LR : S.Banus et E.Garibaldi
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