L'entraîneur de Montpellier, Jean Fernandez, a affirmé mercredi "ne pas avoir peur" du PSG, que son équipe accueille vendredi en match d'ouverture de Ligue 1, même s'il considère que le champion de France en titre a "la meilleure équipe de L1", capable de gagner la Ligue des champions.
Q: Dans quel état d'esprit abordez-vous ce premier match?
R: "Le premier match a toujours un parfum particulier. Après six semaines de préparation, il y a toujours une incertitude. J'aurai préféré un autre adversaire que Paris pour bien débuter à la Mosson. Mais, on est tous excités à l'idée de jouer face à la meilleure équipe française, l'une des meilleures en Europe".
Q: Votre début de saison s'annonce très compliqué...
R: "Les deux premiers matchs s'annoncent très difficiles, car Monaco paraît également bien en forme. Devant une bonne équipe de Bordeaux, lors du trophée des champions, Paris a marqué deux buts, s'est créé des occasions. Il n'est pas dans l'obligation de faire un bon match pour gagner tellement il a des individualités capables de faire la différence. Beaucoup de paramètres laissent à penser qu'il y a un déséquilibre entre les deux équipes, mais sur un match, à la Mosson, tout est possible. Je sens beaucoup de confiance dans un groupe qui a fait preuve d'un état d'esprit impeccable tout au long de la préparation. Nous devrons sortir un gros match et espérer que Paris ne soit pas très bien pour réussir un bon résultat".
Q: Paris fait-il peur?
R: "Il n'est pas question d'avoir peur de Paris, même si le championnat est déjà gagné pour lui. Il a d'ailleurs une équipe pour gagner la Ligue des champions. Léonardo n'est pas loin de la vérité quand il déclare que le PSG a la meilleure attaque au monde: avec l'intégration de Cavani au côté d'Ibrahimovic, et Lucas, Pastore ou Lavezzi sur les côtés, je ne sais pas si on trouve un tel potentiel offensif dans un autre grand club européen".
Q: Vous posez-vous des questions sur le potentiel de votre équipe?
R: "Je me languis de voir mon équipe en compétition. A travers les matchs amicaux, j'ai vu ce que l'on pouvait bien faire et ce que l'on faisait moins bien. Maintenant, j'attends la vérité de la compétition. Je ne vais pas me fier au seul match de Paris, j'attendrai trois ou quatre matchs pour jauger les résultats et la manière de mon équipe".
Q: Montpellier peut-il surprendre comme il y a deux ans?
R: "Ce que Montpellier a fait il y a deux ans, ou Lens ou Auxerre par le passé, est plus compliqué à réussir. Paris et Monaco ont un tel potentiel, et trois ou quatre équipes comme Marseille, Lyon, Lille, Saint-Etienne ou Bordeaux ont aussi de tels arguments que je ne vois pas une équipe du milieu de tableau gagner le championnat".
Q: Montano est-il votre nouvel attaquant?
R: "Rien n'est fait, même si on a pris contact avec lui il y a quelques jours. Il a le profil de l'attaquant que l'on recherche: il va vite et prend la profondeur. Victor a fait tous les entraînements et tous les matchs amicaux depuis le début de la préparation à Rennes. Si cela vient à se faire, il peut être compétitif pour le match face à Paris et être dans le groupe".